InstantDiasporaBurkinabè : Fidel Kaboré entend apporter son expertise dans la gestion du personnel de l’administration publique

Fidel Kaboré est un jeune burkinabè vivant à Chamalières dans le département du Puy-de-Dôme en France. Diplômé en Direction des Ressources Humaines, il entend apporter son expertise dans la gestion du personnel de l’administration publique au Burkina. Pour lui, le pays doit revoir ses réformes pour pallier au maux tels que l’incompétences, l’inactivités qui minent dans certains services du publique.  

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  • Présentez-vous à nos lecteurs ?

Je me nomme Wendkouni Jean Fidel KABORE, jeune diplômé burkinabé et résident en France plus précisément à Chamalières (département du Puy-de-Dôme)

  • Quels est votre parcours scolaire ?

Titulaire d’un Bac littéraire en 2017, je fis mes premiers pas dans l’univers universitaire à l’Universités Saint Thomas d’Aquin (USTA) dans la faculté des sciences juridiques et politiques. Je décroche en 2020 une licence es sciences Juridiques et politiques option droit privé. En Septembre 2020 je dépose mes valises à Clermont-Ferrand en France pour la suite de mes études. Je fis donc un Bachelor en ressources humaines en 2021 et deux ans de Master en direction des ressources humaines et ce dans une école de commerce à Clermont-Ferrand. En Juillet 2023 dernier j’achevais mon cycle de Master avec l’obtention donc de mon diplôme de Master 2 en Direction des ressources humaines.

  • Aujourd’hui donc Diplômé d’un Master 2 en Direction des Ressources Humaines, pourquoi le choix de cette filière ?

Ça laisserait croire à une réorientation mais on peut le dire effectivement d’autant plus que ma formation initiale est dans le juridique. J’ai voulu donc dans cette nouvelle filière concilier le droit et la gestion des entreprises et le choix idéal pour moi était d’embrasser les ressources humaines.

  • Comment avez-vous bénéficié de cette formation en France ?

Alors comme tout étudiant désirant étudier à l’extérieur, j’ai pris contact avec une connaissance à moi qui m’a portée main forte pour faciliter mon admission et mon inscription dans cette école qui était la sienne aussi. Contrairement aux établissements publics où l’on est contraint de candidater par l’intermédiaire de Campus France, les candidatures dans les établissements privés se font directement de l’étudiant à l’école. Néanmoins après admission l’on se doit d’informer et d’aviser Campus France pour d’autres formalités d’usage à faire au préalable à la demande de visa. Voilà c’est une parenthèse pour éclairer cette procédure méconnue par grand nombre.

  • Comment s’est faite votre intégration en France et pourquoi le choix de la ville de Clermont-Ferrand ?

L’intégration à Clermont-Ferrand s’est faite de manière la plus simple quand on sait que Clermont-Ferrand a une association dynamique. Une association toujours prête à accueillir les nouveaux à arrivants mais aussi disposée à accompagner les nouveaux arrivants dans leurs démarches administratives. Je peux dire que l’intégration s’est faite tout naturellement.

  • Quels ont été les défis au quotidien ?

Durant mon parcours académique, j’ai eu l’opportunité d’acquérir des expériences professionnelles dans des entreprises aussi bien publiques que privées. Ma toute dernière expérience professionnelle a été dans l’administration publique française. En effet, mon cursus scolaire étant en apprentissage, je me devais de trouver une entreprise d’accueil pour ma formation professionnelle et c’est ainsi que la préfecture du Puy-de-Dôme, fonction publique d’état m’a fait cette largesse en m’accueillant en son sein.

  • L’étudiant Burkinabè a bonne presse en France. Vous le confirmer ?

Oui, l’étudiant burkinabè a toujours été reconnu pour son  abnégation au travail, sa discipline, mais également et surtout les qualités personnelles. Ici à Clermont-Ferrand beaucoup se sont distingués par leur rendement et les très bons résultats dans leur cursus.

  • Comptez-vous rentrer au pays après l’obtention de ce diplôme ou cherchez-vous plutôt à vous établir en France ?

Oui, certainement. Pour l’heure, il va s’agir pour nos jeunes diplômés d’acquérir davantage des expériences professionnelles transposable à notre situation nationale. Nous devons de mettre à profit nos expériences professionnelles à notre nation, le Burkina Faso. Cela doit animer tout burkinabé vivant à l’extérieur. C’est un devoir de redevabilité à cette nation actuellement éprouvée par l’insécurité.

  • Quels sont vos projets pour le Burkina ?

Le Burkina Faso a actuellement besoin de revoir toute sa politique en termes de gestion du personnel en ce qui concerne l’administration publique. Il va s’agir donc pour moi d’apporter des réformes significatives pour pallier aux maux qui minent l’administration. Je déplore l’inactivité, l’incompétence dans certains services de l’administration publique burkinabé. Des politiques en termes de gestion des ressources humaines pourraient venir donc renforcer la capacité de production et de rendement dans le service aux usagers.

  • Quels sont vos souhaits pour le Burkina ?

Les Burkinabé vivant à l’extérieur ne sont pas insensible à ce qui se passe actuellement au Burkina Faso. Je souhaite au Burkina Faso de retrouver sa paix d’antan pour le bien-être du peuple. Que Dieu bénisse, le Burkina Faso.

Interview réalisée en ligne par Bassératou KINDO

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