« J’ai pris ma bourse d’étude pour entreprendre » Djenebou Sandwidi

A 24 ans, Djenebou Sandwidi emploie déjà 5 personnes. Djenebou croit également à la conviction que l’on peut entreprendre à 0 FCFA. Titulaire de deux Licence : Economie et Agronomie, la jeune fille entreprend dans un domaine tout contraire de sa formation universitaire : la mode. Elle a à son actif deux boutique de vêtement féminin dénommé – Djè’s store et Dje’s empire.

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Le rêve d’entreprendre, un rêve d’enfance pour Djenebou Sandwidi. Dès l’enfance, elle vendait de petits articles. Elle devait cependant se concentrer sur les études. Dès l’obtention de ses Licences en Economie et en Agronomie, elle active sa passion pour l’entreprenariat. « Depuis l’école primaire, je me disais qu’un jour, je vais ouvrir une boutique parce que je ne voulais pas travailler dans un bureau », se rappelle-t-elle.

La bourse d’étude pour ouvrir une boutique

Les bourses d’études de Djenebou n’ont toute pas servi à ses études. Elle en économisait une partie pour ouvrir sa boutique. En visite en Côte d’Ivoire, elle achète quelques friperies qu’elle vend comme de petits pains au Burkina. « L’entreprenariat nourrit son homme. Il faut juste trouver la bonne voie », dit-elle. C’est un domaine sans difficultés mais la jeune dame confie aimer tout ce qui est défi. « J’adore me surpasser », dit-elle fièrement. Celle qui souhaitait obtenir le titre de Docteur en médecine, a fait le choix d’entreprendre et d’aider ses semblables femmes.  Djenebou croit fermement en l’entrepreneuriat féminin au Burkina. Elle est aussi convaincue que l’on peut entreprendre à 0 FCFA. « Il faut juste être endurant en respectant les étapes. Il y a des femmes qui viennent faire les photos de mes articles et les mettent en statut, dès qu’elles ont un client, elles reviennent prendre pour les revendre en prélevant leur bénéfice », explique la jeune entrepreneure qui emploie de nos jours cinq personnes.

Pour elle, il ne faut pas dire qu’il n’y a pas de travail. Il faut commencer avec ce qu’on a déjà en attendant d’avoir ce qu’on cherche.

NAON Djeneba/MoussoNews

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