« Je fais 90% de mes recettes grâce aux réseaux sociaux », Delphine Gouem alias Adrénaline 226, entrepreneure

Sur Facebook, elle se fait appeler – Adrénaline 226- en souvenir d’un dessin animé qu’elle aimait à l’enfance. En plus de son commerce d’habit de friperies Adrénaline de son vrai nom – Delphine Gouem- se fait remarquer par la production d’images qui ressemblent aux images de l’intelligence artificielle. Interview

« Je fais 90% de mes recettes grâce aux réseaux sociaux », Delphine Gouem alias Adrénaline 226, entrepreneure 2

  • Présentez-vous à nos lecteurs ?

Je me nomme Gouem Delphine.  J’ai une Licence en Economie et Gestion des entreprises obtenue à l’université de Ouagadougou. J’entreprends dans le domaine du maquillage, la coiffure et j’ai une boutique de vente de friperie et prêt-à-porter. Je fabrique et commercialise des produits cosmétiques.

  • Combien de temps passez-vous sur Facebook par jour ?

Facebook est comme mon bureau. J’y passe énormément de temps, au moins 10h par jour. En clair, c’est mon lieu de travail.

  • Delphine Gouem à l’état civile, mais Adrénaline 226 sur les réseaux sociaux notamment – Facebook- pourquoi ce nom ?

Je suis une fan inconditionnelle de dessins animés et Adrénaline vient d’un dessin animé -Francky snow-, qui était amoureux d’une jeune fille du nom de -Adrénaline-. Mais Adrénaline ne lui facilitait pas la tâche et le personnage m’a fascinée.

  • Qu’est-ce que vous publiez sur cette plateforme ?

Je n’aime pas me mettre dans une case, du coup y’a pas de ligne éditoriale sur ma page. Je fais vraiment au feeling.

  • Vous produisez des images de célébrités à l’image d’Amety Méria, Fleur… comment vous le faite ?

Un matin je suis tombée sur des images d’une connaissance sur Facebook et j’étais éblouie tellement c’était beau et très ressemblant avec elle en vrai. Étant quelqu’un qui n’aime pas demander, j’ai filé sur Google et j’ai commencé à faire des recherches avec des mots clés comme -portrait, avatar- et là j’ai trouvé ce que je cherchais.  C’était une application. Je l’ai téléchargée et j’ai fait un premier abonnement parce que c’est payant. J’ai fait un premier essai qui n’était pas super réussi mais comme j’avais droit à plusieurs essais, j’en ai fait encore et encore et voilà.

  • Pourquoi le choix des célébrités ?

Les célébrités parce que quand j’ai publié les premiers portraits de célébrité (c’était Émilie Dioma) il y’a eu beaucoup de réactions positives. Je me suis dit que si ça plaît aux gens, tant mieux, c’est ainsi que j’ai commencé à en faire pour d’autres célébrités.

  • Est-ce que vous avez des connaissances dans l’Intelligence artificielle ?

A part les informations qu’il y a sur Google, pas vraiment. Mais je crois qu’on va faire avec l’intelligence artificielle dans un futur pas très lointain. Et je vais m’y intéressé.

  • Quel est l’impact de vos contenus sur votre communauté ?

Je sais si je suis là bonne personne pour répondre à cette question, mais je crois que mes contenus ont un impact positif sur ma communauté.

  • Est-ce que vous avez des retours positifs ou négatifs ?

J’ai beaucoup de retour positifs (heureusement d’ailleurs), mais bien évidemment il y’a quelques retours négatifs (on ne peut pas mettre d’accord plus de 30000 personnes).

  • Qu’est-ce qui vous le plus peur sur les réseaux sociaux ?

Ce qui me fait le plus peur sur les réseaux sociaux, c’est la méchanceté gratuite. Des gens qui restent derrière leur écran et déversent leur haine pour tout et pour rien.

  • Vous êtes entrepreneure dans le domaine de la friperie et du make up, est-ce que ça marche ?

Dans le domaine de la friperie, je dirais que je ne m’en sors pas trop mal parce que ça fait quelques années que je suis dedans, mais la situation actuelle fait que les affaires sont aux ralentis. Par contre pour le make-up, ça n’a pas encore décollé parce que je suis nouvelle dans le domaine et je n’ai pas encore pu faire mes preuves.

  • Quelle est l’importance des réseaux sociaux pour vos activités ?

Les réseaux sociaux c’est plus de 90% de mes recettes. Si je ne publie pas, je ne vends pas. Les réseaux sociaux sont indispensables à mon business.

  • Que pensez-vous de l’entreprenariat féminin au Burkina ?

L’entrepreneuriat féminin au Burkina est en pleine expansion. La femme burkinabè ne se ménage pas. Elle a des idées mais c’est très souvent les moyens techniques et financiers qui font défaut et malheureusement elle remplit difficilement les cases pour pouvoir souscrire à des prêts et quand elle réussit à avoir un prêt, les conditions de remboursement ne sont pas fameuses.

Interview réalisée en ligne par Bassératou KINDO

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