Communicatrice à la Coordination Nationale des Associations de Veille Citoyenne (CNACV), traductrice de formation et BIR-C engagée, Rosalie Tarnagda mène un combat numérique quotidien pour défendre son pays. Depuis l’ère du président Roch Marc Christian Kaboré, elle s’illustre par son activisme patriotique sur la toile.
Depuis plusieurs années, Tarnagda Rosalie utilise la toile comme un champ de bataille. Membre active de la Brigade d’intervention rapide de la communication (BIRC), elle se considère comme une soldate de l’ombre, œuvrant pour la défense de la patrie. À la question de savoir pourquoi un tel engagement, elle répond avec conviction et de manière directe : « Je le fais par amour pour la patrie ».
Pour elle, son rôle est clair. « Combattre sur la toile contre les ennemis de la patrie, de la même manière que les FDS et VDP combattent sur le terrain », a-t-elle souligné.
Elle révèle que son engagement prend racine dans l’histoire récente du Burkina et aussi dans l’admiration qu’elle porte à la gouvernance actuelle. « Quand on pense à toutes les réalisations du président du Faso en un si laps de temps, on se pose mille et une questions sur la gestion du pays depuis 1960, date de notre ‘indépendance’. Cela aussi est une source d’inspiration », déclare-t-elle.

Si elle est en première ligne dans ce combat virtuel, Tarnagda Rosalie n’est pas seule. De nombreuses femmes partagent sa mission et son engagement. Mais elle le reconnaît, ce chemin est semé d’embûches.
Menaces, injures, elle en a fait face. « Lorsqu’on décide de se battre pour son pays, il y aura beaucoup d’obstacles, mais l’amour, la détermination, le patriotisme sont des éléments qui aident à minimiser les difficultés », souligne-t-elle. Mais le mental fort, le patriotisme, le courage sont son champ lexical, elle ne fléchit point. « Nous faisons face à des menaces, mais cela ne peut pas éteindre la flamme qui brûle en nous », lance-t-elle.
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« Prête à être salie, dénigrée, vilipendée. »
BIR-C, Rosalie est aussi traductrice de formation et elle exerce ce métier en parallèle de ses activités militantes. Et pour elle, ce combat ne doit pas être réservé à une élite. « Toute personne amoureuse de sa patrie peut se lancer dans le combat en tant que BIRC, mais il faut être vraiment prêt à prendre les coups. Pour une femme qui est prête à être salie, dénigrée, vilipendue sur la toile et dans la société, elle peut venir », conclut-elle.
Diane SAWADOGO/ MoussoNews