Juliette Tiendrebéogo, DG de l’assainissement : « Nous visons l’arrêt total de la défécation à l’air libre en 2030 au Burkina Faso »

Dans le cadre de la Journée mondiale de l’environnement, le ministère de l’Environnement de l’Energie, de l’Eau et de l’Assainissement a organisé un panel, le samedi 25 juin 2022 à Bobo-Dioulasso.

 

Après l’opération mana-mana et le lancement de la Journée mondiale de l’environnement, dans la matinée du 25 juin 2022, le ministère de l’Environnement de l’Energie, de l’Eau et de l’Assainissement a tenu un panel dans l’après-midi, sur l’environnement. En présence du personnel de la Direction régionale en charge de l’Environnement, des élèves et étudiants, six panélistes ont exposé sur différents thèmes tels que l’Etat des lieux de l’éducation environnementale présenté par le directeur de la promotion de l’éducation environnementale et de l’éco-citoyenneté, Ibrahima Coulibaly et la défécation à l’air libre exposé par la Directrice générale de l’assainissement, Juliette Tiendrebéogo.

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La DG de l’assainissement, Juliette Tiendrébéogo, l’Etat ne peut pas à lui seul construire des latrines pour tous les Burkinabè

Pour Ibrahima Coulibaly a la menace de la dégradation est réelle dans la mesure où l’on célèbre cette journée chaque année. « Le thème Une seule terre est une thématique qui revient pour une seconde fois depuis 1972. 50 ans après, ce thème est la preuve qu’il n’y a pas de satisfaction et l’environnement ne fait que se dégrader », a-t-il soutenu. Et d’ajouter qu’au ministère en charge de l’Environnement des actions sont quotidiennement menées pour aller vers les populations et leur montrer pourquoi il faut changer de comportement pour qu’on soit en harmonie avec notre environnement.

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Le panel a connu la participation de plusieurs acteurs du secteur de l’environnement.

Dans sa communication, Juliette Tiendrebéogo, a également attiré l’attention des uns et des autres sur les conséquences de la défécation à l’air libre. « Les conséquences sont à plusieurs niveaux. Au niveau de l’environnement, de la santé de l’individu et sur l’économie. Nous visons l’arrêt total de la défécation à l’air libre en 2030 au Burkina Faso. Mais ce n’est pas seulement les efforts de l’Etat qui vont permettre d’obtenir ces résultats. Vous convenez avec moi que l’état ne peut pas construire des latrines pour tous les Burkinabè. C’est pour cette raison que nous avons voulu mettre l’accent sur les effets de cette défécation à l’air libre », a-t-elle fait savoir.

Marie-Emmanuel BATIONO

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