Latifa Mougou : celle qui révolutionne la transformation et la vente des farines de céréales

La jeune dame avait fait le buzz sur les réseaux sociaux. Sac de farine de maïs chargé sur la tête et deux sachets en main, elle avait posté cette image pour promouvoir son business. L’approche marketing a séduit plus d’un internaute dont certains l’ont accompagné par le partage. Jeune entrepreneure de 28 ans, elle emploie aujourd’hui 15 femmes.

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Latifa Mougou se fait une place de choix dans l’entreprenariat féminine Burkinabè, notamment dans le secteur alimentaire. Sa passion pour ce secteur n’est pas anodine. Née en 19994 d’une mère ménagère et d’un père semencier, elle apprend vite aux côtés de son géniteur. Après son baccalauréat, elle poursuit les études en économie agricole et sécurité alimentaire à l’université Ouaga 2.

Entrepreneure depuis la classe de 2nd

Dès la classe de 2nd, Latifa Simboro murissait le rêve d’être une entrepreneure. « Je ne voulais pas faire la même chose que mon papa qui est semencier et gère son entreprise. Je voulais innover et faire plus », raconte la jeune fille, toute déterminée. Elle opte donc pour la transformation des produits agricoles. Latifa passe assez de temps dans l’entreprise de son père pour apprendre sur les semences. Elle commence par le mais à travers les différentes qualités qui seraient bonne pour la transformation en farine et pour la consommation humaine.

Mais, Sorgho, Sesame….

« J’ai commencé avec un petit chiffre. J’étais par ailleurs une intermédiaire entre les clients et les producteurs agricole », se souvient-elle. Avec trois femmes, elle débute la transformation en maïs. Elle diversifie plustard en ajoutant d’autres saveurs et type de farine tels que le mais potassé, la farine pour les diabétiques, la farine au citron, au tamarin, la farine de manioc, de l’igname et de la banane plantin. Elle s’est également lancée dans la production du riz étuvé. La jeune fille ne garde pas ses connaissances pour elle seule. Chaque samedi, elle forme ses employés à renforcer les capacités dans la transformation des produits en différents saveurs. Une manière pour elle d’autonomiser les femmes afin d’être plus indépendante financièrement.

Mariam LINGANE /MoussoNews

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