Les Bayas au cœur de la séduction à l’africaine

Perles protectrices ou artifices de beauté, les bayas dans la culture africaine restent un sujet sensible . Mais, tout le monde s’accorde à dire que beaucoup de mâles en raffolent. Du coup les femmes ne s’en privent presque pas d’autant plus que ces bayas sont considérés comme des perles attractives ou un ingrédient qui pimente l’intimité et la vie conjugale.

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Parures, ornements, garnitures ceints autour de la taille chez la femme, les bayas malicieusement exposés donnent souvent du « tournis » aux viriles qui tentent, par le regard clignant, sous l’effet zoom, d’admirer ces joyaux qui ne les laissent pas indifférents.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que la zone féminine qui porte les bayas est sans équivoque une zone d’attraction par excellence dont la seule pensée incite à la romance, à l’intimité, au voyage de la découverte. On aurait dit que ces perles qui habillent la hanche féminine rehaussent, en à point douter, la cambrure esthétique du bassin de la femme. Elles trônent donc majestueusement au milieu de la taille qui porte en elle-même un élément important de la féminité.

Ici, tout est milieu…Tout est au milieu… Le juste milieu des choses…

Ensuite les bayas ont la capacité de produire une sorte de bruit qui ne dérange pas. Ce bruit a une double fonction d’apaiser et de provoquer, ici, provoquer c’est inciter à… En effet, les doux cliquetis qu’offrent ces bayas, tels le zouk serré et le slow mortel, sont une musique douce et enivrante.

Le « sangne-sangne, shouin-shouin » ou le bruit « bayatique » offre à l’oreille un son apaisant et voilà monsieur tout ouïe et prêt pour la randonnée au carrefour de l’intimité. Ces cliquetis préparent l’assaut final dans l’intimité conjugale.

En outre, nul n’ignore qu’aujourd’hui, l’évolution à permis de porter sur le marché des bayas légers, lumineux et colorés. Ces artifices de beauté désormais miniaturisés ont gardé leur puissance d’attraction. Imaginez-vous, un tant soit peu, un bassin brillant au milieu de la nuit qui offre un jeu lumineux unicolore ou multicolore dont la lumière tamisée se dispute avec celle des bougies parfumées flottant dans l’eau, et qui éclaire la pièce aux senteurs d’encens exotiques prête à accueillir un couple honoré de remplir son devoir conjugal ?

Please y a-t-il meilleure lune de miel que cela ? Abada ! Toucher ces grains lumineux c’est parcourir la circonférence de la hanche et porter la vie sur l’autel du plaisir. Et comme il n’y a pas de mal à se faire plaisir, c’est parti donc pour le rendez-vous du donner et du recevoir sur fond de tendresse et de douceur.

Enfin on peut donc conclure, sans se tromper, que les bayas restent au cœur de la séduction à l’africaine. Ils restent une arme de destruction massive (lire au second degré) qu’aucun mâle ne peut résister ». Résister aux bayas c’est se priver tout simplement de certains plaisirs exquis affirment sans ambages certains hommes. Hanche féminine sans bayas n’est que ruine de la romance.

©SaRomance Émile LALSAGA
Poète de l’Amour et de la Douleur

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