Malnutrition au Burkina : Right 2 Grow échangent avec des hommes de médias sur les enjeux

Une vingtaine de journalistes, communicateurs et personnes ressources ont échangé sur les enjeux de la malnutrition ce mercredi 29 mars à Ziniaré au cours d’un atelier organiser par le projet Right 2 Grow.

Malnutrition au Burkina : Right 2 Grow échangent avec des hommes de médias sur les enjeux 2

Le projet Right 2 grow est un programme qui vise à lutter contre la malnutrition des enfants. Il s’étend sur six pays dans le monde (Burkina Faso, Mali, Bangladesh, Ethiopie, Sud soudan et Ouganda). Au niveau du Burkina Faso il est mis en œuvre par un consortium de 6 organisations : The hunger Project, Action contre la Faim, Save the children International, Lead du consortium, The center for Economic Gouvernance and Accountability in Africa, le réseau de la société civile pour la Nutrition et l’Association Monde Rural.

Débuté au Burkina Faso en janvier 2021, le programme est financé par le ministère des affaires des Pays Bas et s’étale sur une durée de 5 ans. Le projet vise à suivre la qualité de la fourniture des services en nutrition, Wash et sécurité alimentaire par le gouvernement au niveau national, local et communautaire en vue de prévenir le retard de croissance.

Selon Nourdine Lenoble Lougué chargé de communication et plaidoyer du consortium R2G, au cours des dernières décennies, de grand progrès ont été réalisés dans la réduction de toutes les formes de malnutrition chez les enfants de moins de 5ans. « La malnutrition demeure un problème de santé public et de développement. Le taux de malnutrition du Burkina Faso reste parmi les plus élevé en Afrique Sub-saharienne, en particulier pour les régions comme l’est, le nord et le centre nord. De ce faite les professionnels de l’information, de la communication et les activistes sociaux ont leur contribution à apporter », soutient-il.

Pour une meilleure lutte contre la malnutrition

La vision multisectorielle de la nutrition fait appel à la promotion de la femme, la protection sociale, la santé, l’éducation, l’eau et assainissement et l’agriculture. « Le contexte nutritionnel est caractérisé par une persistance de la malnutrition. Pour y réduire ces conséquences néfastes, des efforts sont déployés ces dernières années par l’état et les autres acteurs d’où la synergie d’action est nécessaire », indique Dieudonné Lakoandé coordinateur national du réseau de la société civile pour la nutrition.

Impact négatif de la malnutrition

La malnutrition est un obstacle au développement humain. Elle réduit les capacités de développement économique des pays pour des générations. La malnutrition réduit les capacités intellectuelles, entraine des retards de croissance et de développement et peut causer des maladies chronique cardiovasculaire qui conduisent le plus souvent à la mort.

125,67 milliards ont été mis en place par l’Etat sur la période de 2019-2021 pour les interventions spécifiques et les sensibilisations sur  la nutrition. Pour la situation actuelle du Burkina, sur les 45 provinces analysées 21 sont classés en phase d’alerte, 18 en phase sérieuse, 5 en phase critique et une en phase stable. Après des heures d’échanges et de réflexions, les participants sont donc désormais outillés pour lutter contre la malnutrition.

Mariam LINGANE/ Mousso News

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