Marche mondiale du 30 Avril : Les femmes scandent le nom de ‘’IB’’ dans les rues
Ce mercredi 30 avril 2025, restera historique au Burkina Faso et marque la journée mondiale de soutien au Capitaine Ibrahim Traoré. Venues de partout, les femmes ont prit d’assaut la place de la Révolution. Des danses, des chants… Elles témoignent à leur manière de leur soutien au Président du Faso.
Pancartes en main, foulards aux couleurs nationales noués fièrement sur la tête pour certaines, les femmes on rythmé avec ferveur le nom de celui qu’elles qualifient de « sauveur du Burkina »: ‘’IB’’, ‘’IB’’…
« La France à bas, les États-Unis à bas… Vive l’amitié entre le Burkina et la Russie ». Tels sont, entre autres, les mots qui résonnent de ces voix féminines.
De tous les quartiers de Ouagadougou, elles étaient toutes là. Les femmes de Panzani étaient dans la place. Pauline Yaogo, l’une d’elles, très enthousiaste dans sa marche, fait les éloges du Capitaine Ibrahim Traoré. « C’est pour Ibrahim Traoré, que nous sommes là, nous voulons l’aider à reconquérir notre territoire. Je le salue pour tout ce qu’il accomplit dans notre pays, que Dieu le bénisse abondamment », déclare-t-elle.
Pagnaba Zaara, du mouvement des femmes Wayiyan , virulente, ne cache pas son admiration pour le capitaine Traoré. « Nous sommes avec IB, nous sommes avec le colonel Yabré, nous allons les aider à sécher les larmes de nos veuves, de nos déplacés. Nous témoignons notre soutien à nos FDS et VDP qui sont au front. La patrie ou la Mort nous vaincrons », lance-t-elle.
Les femmes de l’amitié Burkina – Russie brandissent les images des présidents du Faso et de la Russie en proclamant leurs amitiés qu’elles saluent.
« Nous, les femmes de l’amitié Burkina-Russie, sommes sorties pour témoigner notre soutien à notre camarade IB. Nous voulons qu’il sache que nous sommes avec lui, il n’est, et ne sera jamais seul. Thomas Sankara n’est pas mort, il s’est réincarné en IB », souligne Latifatou Ouédraogo.
À travers des slogans hostiles aux États-Unis et à la France, ces manifestantes ont aussi dénoncé ceux qu’elles qualifient d’impérialistes. « Les États-Unis, la France, Langley sont les ennemis de notre pays. La honte qu’ils veuillent infliger à notre pays, que cette honte les localise », lance l’une des femmes de l’amitié Burkina-Russie.
Danses, chants, cris de guerre : les femmes ont démontré qu’elles ne sont pas en retrait dans la dynamique de soutien au pouvoir actuel. Mieux, elles entendent désormais s’imposer comme une véritable force populaire dans le combat vers la souveraineté nationale.
Diane SAWADOGO/ MoussoNews
