Média : six stagiaires dans le laboratoire de FasoCheck pour un journalisme de qualité

Deux femmes et quatre hommes, tous jeunes, bénéficient du programme – FasoCheck Felloship programm-. Ce programme de stage intensif d’une durée de six mois vise à parfaire la formation de base des étudiants en journalisme et bien d’autres filières afin d’en faire de véritables professionnels, compétents et qui travaillent sur des standards internationaux. Il a été initié par Faso Check et financé par l’ambassade des Etats-Unis au Burkina Faso.

A l’appel pour participer au programme Faso Check Felloship, ce sont 60 candidatures qui ont été enregistrés. Quarante ont été retenu pour la phase des présélections puis la sélection d’une dizaine pour les épreuves écrites et orales (en français et en anglais). Six ont eu la chance d’être retenu après une sélection très rigoureuse selon Boureima Salouka, coordinateur de FasoCheck.

Pendant six mois, ces bénéficiaires du programme entameront un parcours de formation de six mois. « En six mois, on ne peut pas faire un journalisme, il en faut au moins deux ans, mais nous les intégrons au quotidien dans le travail de la rédaction de Faso Check », rassure-t-il. Des fondamentaux du journalisme, de l’écriture informative, la définition de l’information, comment écrire une brève, comment raconter un récit, comment lire un rapport, comment faire des recherches, etc…, sont entre autres modules qui seront enseignés.

Du journalisme de qualité et un engagement communautaire 

Les stagiaires apprendront le fack checking, le mobile journalism, le solution journalism et notamment l’engagement communautaire. « Nous cherchons à fabriquer des journalistes qui sont utiles à leur société, qui qui travaillent aux côtés des populations à la base pour ensemble trouver des solutions et créer une nouvelle race de jeunes burkinabè qui soient à la fois compétents, utiles, conscients, et être ce que j’aime dire, des présences conscientes au monde », espère Boureima Salouka. Cet espoir est une conviction pour Aicha Yattara Mohamed représentante des bénéficiaires. Elle rassure au nom de ses camarades d’être de bonnes semences qui sortiront du laboratoire de Faso Check pour nourrir les consciences du monde.

Le programme – Faso Check Felloship- se veut être à la fois une réponse à l’employabilité des jeunes par une formation de qualité et à la lutte contre la désinformation comme enjeu social majeur au Burkina Faso. Le représentant de l’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina, Mr Toney Sebron, premier conseiller par intérim, témoigne que son pays reste convaincu qu’une bonne gouvernance démocratique passe par des articles de qualité dans les médias et autre institution dans leur ensemble.

« C’est pourquoi l’ambassade soutient cette formation », dit-il fièrement, espérant que la formation renforcera de façon significative les capacités de ces jeunes à mieux contrer le fléau qu’est la désinformation et à exercer de façon professionnelle le métier de la communication et du journalisme.

Bassératou KINDO