« Nos parents doivent laisser leurs croyances ancestrales et nous écouter »

La Fédération des Associations Féminines pour le Développement et la Paix (FAFDP) a organisé une réunion d’échanges, de sensibilisations, de conseils et de partages d’expériences, sur le Droit à la Santé Sexuelle et Reproductive (DSSR) et l’accès aux services adaptés aux femmes et aux filles. Cette rencontre a réuni des journalistes, des agents de santé, de l’action sociale ce mercredi 30 novembre 2022 à la mairie de Karpala à Ouagadougou.

Une rencontre incluant plusieurs corps professionnels, cela a tout son sens, « la santé reproductive est un thème, qui intéresse tout le monde, car cela est une affaire de tous. Je demande aux journalistes de vulgariser les bonnes pratiques sur la santé sexuelle et reproductive. Aux agents de santé, continuez la sensibilisation et donnez la bonne information aux femmes et aux filles en matière de SSR, afin qu’elles continuent de les pratiquer en toute quiétude » a exhorté SAVADOGO Azalisse/ILBOUDO présidente FAFDP.

La planification familiale efficace obéit à des règles, des examens permettant de choisir la méthode la mieux appropriée. Mais à écouter les agents de santé, plusieurs praticiennes de la planification familiale enfreignent à la règle, cela les expose « Sans, les examens, prendre une contraception au hasard, risque de ne pas donner l’effet escompté. Certaines femmes et filles viennent nous dire, qu’elles veulent injection ou implant ou une telle méthode, sans au préalable accepter faire les examens leurs permettant le choix judicieux du contraceptif. Cela peut ne pas marcher avec elles puis leur donner les résultats contraires comme une grossesse pour certaines, des prises de poids pour d’autres… » a imploré les agents de santé de la FAFDP.

Les jeunes participants ont manifesté leur reconnaissance d’être associés à cette rencontre, pour eux la Santé Sexuelle et Reproductive est importante pour la femme et l’homme et les familles doivent être  sensibilisées sur les réalités de la jeunesse pour qu’ils  les écoutent et non les juger pour mieux les guider,« nos parent doivent laisser leurs croyances ancestrales et nous écouter, car nous avons  parfois des IST ,MST et d’autres problèmes, mais leurs jugements et reproches font qu’on ne leurs  en parle pas. » Ont-ils plaidé.

La FAFDP est une association composée de 35 regroupements féminins, elle œuvre dans plusieurs domaines tels la santé, l’éducation, le développement et la paix…

NAON Djeneba/Mousso News