« Nos Voix, Nos Droits » : pour améliorer les soins de santé en faveur des femmes et des jeunes filles au Burkina

« Nos Voix, Nos Droits » et la campagne – What Women Want (WWW), de nouveaux projets pour améliorer et renforcer l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive des femmes et des filles au Burkina Faso. Porté par l’association SOS Jeunesse et Défis, il a été lancé le vendredi 12 mai à Ouagadougou.

« Nos Voix, Nos Droits » : pour améliorer les soins de santé en faveur des femmes et des jeunes filles au Burkina 2

Le projet « Nos Voix, Nos Droits » et la campagne – What Women Want- se veut plus concret à travers la collecte des données. Il s’agira donc de recueillir d’abord des témoignages de 75 000 à 100 000 femmes et jeunes filles sur leurs satisfactions de l’offre de service de santé. Cette cible concerne essentiellement des jeunes et adolescentes, les aides ménagères, les orphelins, les travailleuses de sexe, les vendeuses ambulantes, les détenus, les malades de la tuberculose et les femmes en âge de procréer. Les zones concernées sont : la région du Centre, de la Boucle du Mouhoun, des Hauts-Bassins, et du Nord.

‘’Nos Voix, Nos Droits’’ conçu sur la base de constats

« Nos Voix, Nos Droits », est un projet a été conçu sur la base des constats fait sur les insuffisances des programmes de santé, l’absence d’accès gratuit et l’absence de programmes de préventions et une législation adaptée aux besoins des femmes, des jeunes filles et des adolescentes au Burkina Faso.

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D’une durée de 12 mois avec un budget de 150 millions de FCFA, le projet est financé par -WHITE RIBBON ALLIANCE-. « Je voudrais inviter toutes les femmes qui entendront parler du projet d’y participer et de s’exprimer sur les satisfactions qu’elles ont eu dans l’offre de service de santé sexuelle et reproductive. Je souhaite aussi que ces données soient de bonne qualité afin d’aider à prendre de bonnes décisions », a lancé Harouna Ouédraogo, directeur exécutif de SOS-JD. Les récits et les témoignages se feront à travers des entretiens sous anonymat et seront utilisés pour produire un documentaire. « Je souhaite que l’association continue dans cette même lancée, qu’elle ait une longue vie car ce projet va permettre de résoudre beaucoup de problèmes  qui concernent les jeunes filles  les, adolescentes et les femmes » a indiqué Dr Bougma Mathieu, médecin de santé publique en service à la DSF.

Pour Zougba /Bayili Manila, conseiller technique du Gouverneur de la région du centre, ce projet est très important pour la région du Centre en ce sens qu’il permettra de disposer de statistiques, de données en matière de santé sexuelle et reproductive. « Nous ne pouvons qu’accompagner et souhaiter un bon succès aux actions du projet », a-t-elle souhaité.

Annick Sandrine Hien/Stagiaire

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