Odile Sankara : pour un engagement des femmes dans l’art

Odile Sankara, sœur cadette de Thomas est une pionnière du cinéma burkinabè. Comédienne, metteure en scène et présidente du prestigieux festival récréative à Ouagadougou, au Burkina Faso, elle prône le règne des femmes et de la beauté. Allons à sa découverte. 

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Odile Sankara, la sœur cadette du fondateur du Burkina Faso à brillement lancé l’édition 2021 des francophonies en Limousin. Après des études de lettres à l’université de Ouagadougou, elle effectue ses premiers pas à la Compagnie Feeren en 1991 sous la direction d’Amadou Bourou d’où elle a appris les principes fondamentaux du théâtre et fait un passage à l’école de l’UNEDO de Ouagadougou.

Elle continue la lutte initiée par son ainé via le théâtre. Actrice et dramaturge, metteuse en scène, cette burkinabè qui a longtemps vécu en exil en France peut aujourd’hui pratiquer son art dans son propre pays.  « Depuis le 31 octobre 2014, et la chute de Compaoré, le théâtre revit au Burkina. Il est même devenu la première tribune politique du pays » déclare la comédienne.

Odile Sankara a créé un spectacle autour de la poésie d’Aimé Césaire, et s’est produit sur des scènes de Ouagadougou. Il y’a un an, la comédienne faisait résonner sa voix dans « la tempête » de William Shakespeare. Elle créé également le spectacle « Et que mon règne arrive » afin d’encourager les femmes du continent africain à retrouver leur mémoire et à se libérer d’un féminisme européen centré aux relents de néocolonialisme, une pièce écrite par la Camerounaise Leonora Miano.

« L’art a toujours été thérapeutique en Afrique » avance Odile Sankara. Pour elle, il y’a de la beauté, de la lumière, de l’espoir qui montre bien que l’art est là pour nous reconstruire et nous donner de la force. Odile est aussi membre fondatrice de l’Association Talents de Femme au Burkina créée en 1997 et a coorganisé cinq éditions du Festival voix de femmes et Co-initié le concours littéraire Garcia Zermann au profit des jeunes filles des lycées et collèges du Burkina.

Gloria BALO/Mousso News

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