Paix et cohésion sociale au Burkina : des femmes et jeunes filles réfléchissent sur leur contribution

« Réflexion sur la contribution des femmes et jeunes filles burkinabé au renforcement de la cohésion sociale et la capitalisation des initiatives féminines en matière de paix et cohésion sociale », est le thème qui réunis une centaine de femmes et jeunes filles Burkinabè les 15 et 16 mai 2023 autour d’un atelier. A l’initiative du Cadre de Concertation des Organisations et Acteurs Intervenant sur le genre et la participation citoyenne des Femmes au Burkina Faso (CCOAGPCF_BF), ces actrices éprises de paix vont identifier et mutualiser des actions concrètes de promotion de la paix.

En présentiel ou en ligne, plus d’une centaine de femmes des 13 régions du Burkina participent à l’atelier sur la contribution des femmes et filles au renforcement de la cohésion sociale et la paix au Burkina. Réunie à Ouagadougou dans la salle de conférence de la marie centrale, des communications d’éminente personnalités, des vidéos de sensibilisation sur la paix, des partages d’expériences constituent le menu des échanges.

Pour la première journée du 15 mai Newton Hamed Barry, journaliste, Salimata Nébié, ancienne ministre en charge  du Genre et Rasmata Derra experte en genre et en médiation de conflit ont posé le débat sur : «  Engagement communautaire et leadership des femmes et des jeunes filles face aux défis sécuritaires », « Capitalisation des initiatives des organisations de femmes et de jeunes filles en matière communautaire : enjeux et perspectives pour le renforcement de la stabilité », et « Solutions non militaires de l’insécurité et le rôle des communautés et des familles ». S’en ait suivi des partages d’expérience et d’actions concrètes pour la cohésion sociale, la bonne gouvernance et la citoyenneté.

Cet atelier organisé à l’occasion de la journée internationale des familles et du vivre ensemble en paix a permis aux participants de communier en toute fraternité. L’objectif étant d’améliorer la participation des femmes et des jeunes filles à la bonne gouvernance, des assises nationales des femmes sont prévues se tenir bientôt au Burkina.

Salimata Nébié /KONDOMBO, marraine de cet atelier, a invité les femmes et filles à être actives dans les initiatives féminines « Nous vivons une crise grave au Burkina Faso il serait donc une faute grave pour moi de ne pas m’associer » a-t-elle dit. Ces échanges ne s’arrêteront pas de sitôt, foi de Martine Yabré, coordonnatrice du CCOAGPCF_BF, qui informe qu’ils se poursuivront au sein des communautés. « À la sortie de ces concertations, nous devons avoir des propositions, des stratégies d’actions concrètes des femmes au sein des communautés », précise-t-elle.

La 2^e journée sera essentiellement consacré aux partages d’expériences et aux collectes d’informations sur les différentes types de projets communautaires en faveur de la paix et du vivre ensemble.

Annick Hien/ Stagiaire