Prostitution à Bobo-Dioulasso : Un époux et son beau-père en larmes devant la BCEAO

C’est une histoire rocambolesque qui a été donnée à voir à des noctambules de la ville de Bobo-Dioulasso. Dans la nuit du samedi 08 octobre 2022, un homme et son beau-père ont versé des larmes face à ce qui peut être considéré comme un fait dur : surprendre sa fille ou son épouse en plein racolage.

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L’histoire est partie d’une crise de confiance entre un homme et son beau-père. Selon les premiers venus sur le lieu du scandale, l’époux, répondant au nom d’emprunt de Yannick aurait informé son beau-père de son intention de se séparer de sa femme, soupçonnée de faire du racolage.

Une intention battue en brèche par le beau-père, prêt à jurer sur toutes les divinités pour démontrer sa totale confiance en sa fille. Pour lui, sa fille peut tout faire sur cette terre sauf se prostituer. Face à la ténacité du beau-père, l’époux a activé son côté inspecteur Columbo.

Ainsi, dans un premier temps il s’est donné les moyens de filer sa femme et de   maitriser sa « zone d’intervention ». Qui se trouve être la zone de la BCEAO à Bobo-Dioulasso. Sûr de son coup, il a improvisé un voyage sur Ouagadougou. Mettant sa femme dans le vent. Pensant le terrain libre, celle-ci a pris place ce samedi dans l’espace de la BCEAO.

Lire ici: Dans la peau d’une prostituée : Expérience d’une « nouvelle venue » sur le marché du sexe à Bobo-Dioulasso – Mousso News

Dans la pénombre et dans un accoutrement pour le moins sensuel, elle pensait certainement passer une nuit de « commerce de chair humaine » tranquille. Echec et Mat. Pendant qu’elle cherchait des clients, son supposé voyageur était dans sa famille d’origine.

 Après des échanges, il a pu embarquer son beau-père pour venir voir le travail de sa bien-aimée fille. Une fois sur les lieux et après avoir vu le désagréable spectacle, le mari  et son beau-père ont craqué, en versant des larmes. Il a fallu les passant pour les convaincre de rentrer tranquillement chez eux. Pour éviter un éventuel drame. Comme quoi, défendre autrui devrait se faire avec moins d’assurance de nos jours.

Ousséni Bancé

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