« Réponse pour le Sahel » : pour l’autonomisation des femmes et filles déplacées internes

Une « Réponse pour le Sahel » pour plus de 400 femmes en situation de -déplacées internes- de quatre régions du Burkina. Le projet est porté par l’Initiative Pananetugri pour le bien-être familiale (IPBF). Un atelier de présentation dudit projet a eu lieu le vendredi 14 janvier à Ouagadougou.

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La « Réponse pour le Sahel » concerne la région Centre-Nord, la Boucle du Mouhoun, l’Est et le Centre. C’est une initiative qui vise à contribuer à l’amélioration de la situation de vie des femmes et des filles déplacées internes. L’atelier de présentation du projet a permis aux participants notamment des acteurs de la société civile et des organisations partenaires de mieux appréhender les défis et les résultats afin de susciter leur adhésion et leur implication dans l’exécution.

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WendYam Micheline Kaboré

L’une des activités consistera à créer des « espaces surs » dans les quatre régions, informer Wendyam Micheline Kaboré, directrice exécutive de l’IPBF.  « Les femmes et les filles dans ses espaces surs pourront se trouver et y mener des activités discuter des difficultés qu’elles rencontrent », explique-elle. Aussi face aux violences qu’elles subissent elles pourront se confier aux gestionnaires de cas dans ses espaces qui vont les référer aux structures habilitées pour une prise en charge. « Nous ne faisons pas de prise en charge mais nous pouvons les référer aux structures plus compétentes comme l’association des femmes juristes ou encore voix de femmes pour un meilleur accompagnement », ajoute la directrice exécutive.

Des acteurs de défenses des droits de la femme ne seront pas en reste

Le projet « Réponse pour le Sahel » agira également en faveurs des défenseurs des droits des femmes et des filles dans un contexte d’insécurité. « Ces défenseurs sont éprouvés dans leurs travail quotidien pour défendre les droits de ces femmes st de ces filles », détaille Wendyam Micheline Kaboré.

En dehors de la création des espaces surs, elles seront amenées à faire des activités qui vont renforcer leurs connaissances sur l’autonomisation. Les bénéficiaires seront aussi formées sur les droits des femmes notamment la prévention contre les violences sexistes. Un plaidoyer à l’endroit des leaders communautaires religieux et coutumiers des différentes localités est aussi prévu. « La réponse » a un cout de 75 millions de FCFA pour une durée de 14 mois.

B.M.S/MoussoNews

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