Reste débout- : le film de Aissata Ouarma qui retrace l’histoire d’une violée

Aissata Ouarma est une jeune réalisatrice burkinabè. A son actif : trois films et cinq prix. En compétition à cette 28^e édition du Fespaco avec son court métrage- Reste Débout- qui retrace l’histoire d’une fille violée dès l’âge de cinq ans. Le film passe ce jeudi 2 mars à la salle de la marie centrale.

Résumé

Mariam a été violée à l’âge de cinq, treize et seize ans par des hommes qu’elle connaissait bien, dont deux parents. Les crimes ont été commis dans son pays d’origine, le Mali. Au sein d’une troupe de danse inspirante qui met autant l’accent sur l’expression verbale que sur le mouvement corporel, douce mais dure et enceinte, Mariam est capable de gérer son traumatisme intérieur. “Avec la danse et le mouvement, tout est ouvert…”

Aissata OUARMA commence sa carrière avec des formations sur de nombreux plateaux de tournages avant de s’inscrire à l’Institut supérieur de l’image et du son au Burkina en documentaire de création complétée par une formation à la FEMIS à Paris et la Haute école des arts de Zurich. Ses films révèlent aux publics le combat des femmes pour leurs droits et leurs libertés. Le silence des autres, réalisé en 2011 touche du doigt le phénomène de l’exode rural des jeunes mineurs vers la capitale burkinabè. Je danse, donc je suis son deuxième court métrage remporte le prix du meilleur film documentaire des écoles africaines au FESPACO édition 2015.