Sankara 38 ans après: Le Musée propose une immersion dans sa vie

38 ans après son assassinat, la figure du capitaine Thomas Sankara continue d’inspirer. Le Musée national du Burkina Faso a le mercredi 15 octobre 2025 initié le vernissage de l’exposition « Thomas Sankara, le retour ». Il se poursuivra jusqu’à la fin décembre.

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Le certificat du décès du Capitaine Thomas Sankara.

Le vernissage « Thomas Sankara, le retour », est portée par le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme pour raviver la mémoire du leader révolutionnaire et transmettre son héritage aux générations futures.

Une immersion dans l’univers sankariste

L’exposition, structurée en plusieurs zones thématiques, offre un parcours immersif dans la vie, l’action et l’héritage du capitaine Sankara. Le public y découvre des panneaux biographiques, objets personnels, images d’archives, témoignages, œuvres d’art et espaces multimédias, tous conçus pour faire revivre l’esprit de la Révolution burkinabè.

Placée sous le thème « Thomas Sankara, le retour », le lancement du vernissage de l’exposition de Thomas Sankara a été par la présence de délégations venues de 30 pays d’Afrique et du monde. Objectif : pérenniser l’héritage sankariste et rappeler la portée universelle de ses idéaux de justice, de souveraineté et d’intégrité.

Pour le directeur général du Musée national, Sabari Christian Dao, cette exposition est une invitation à s’enraciner dans l’histoire pour mieux affronter les défis du présent. « Le président Sankara continue de vivre à travers les engagements et les actions de tous ceux qui incarnent ses idéaux. C’est tout le sens de cette exposition », a-t-il expliqué.

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Sabari Christian Dao, directeur général du Musée national.

De son avis, le concept de « retour », symbolise l’engagement quotidien de tous ceux qui défendent la justice et la dignité nationale notamment la jeunesse consciente, les acteurs culturels et éducatifs, ainsi que les créateurs qui s’inspirent du Sankarisme pour produire des œuvres engagées.

Le ministre de la Culture Gilbert Ouédraogo quant à lui a rappelé que le 15 octobre demeure une date de recueillement et de réflexion pour toute la Nation burkinabè. « 38 ans après son assassinat ignoble, la figure de Sankara reste celle d’un pionnier de la souveraineté nationale, artisan de la dignité africaine et chantre de la justice sociale », a-t-il déclaré.

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Le ministre de la Culture et le directeur du Musée National au lancement du vernissage en l’honneur de Thomas Sankara.

De plus le ministre a insisté sur la porté éducative de cette exposition, conçue comme un espace de mémoire et de transmission intergénérationnelle. « Le Musée national joue ici pleinement son rôle de lieu de réflexion et d’apprentissage, offrant à chaque visiteur une expérience de conscience sur l’héritage d’un homme qui a incarné les valeurs cardinales de nos ancêtres méritants », a-t-il ajouté.

Pour le ministre cette démarche invite chaque burkinabè à interroger le présent et à penser l’avenir à la lumière des principes sankaristes. « C’est à travers celles et ceux qui, dans l’anonymat des villages, des écoles ou des champs, poursuivent l’idéal d’une Afrique libre et digne que se matérialise le retour perpétuel de Sankara », a-t-il indiqué.

Annick HIEN/MoussoNews

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