Santé : Bibiane Palé/Koné première femme gradée en médecine au Burkina

Bibiane Palé/Koné, professeur titulaire de gynécologie obstétrique est la première femme gradée dans le domaine de la médecine au Burkina Faso. Après avoir servie pendant 36 ans dans le public, elle est la fondatrice de la clinique Moussa Koné.

Santé : Bibiane Palé/Koné première femme gradée en médecine au Burkina 2

Première femme médecin, Bibiane Palé/Koné est la première gynécologue et la première agrégée en médecine au Burkina Faso. La doyenne de la médecine a fait une spécialisation en France en 1974. Elle rentre en 1976 pour mettre ses connaissances aux services de son pays où elle a travaillé au centre hospitalier universitaire de Yalgado (CHU) avant de rejoindre en 1978 la ville de Bobo-Dioulasso.

Durant 4ans, elle a été la seule gynécologue obstétricienne au centre hospitalier Sourou Sanou de Bobo.  Elle rejoint la ville de Ouagadougou en 1982 et devient Enseignante à l’université, chef du département de la gynécologie et chef de service de la maternité du CHU.

Après 36ans de service dans le public, elle décide de donner un nouveau tournant à sa carrière en pratiquant autrement la gynécologie avec l’ouverture de sa clinique baptisée -Moussa Koné-.

La passionnée de gynécologie a passé toute sa carrière à faire des partages de connaissances avec pour conviction : donner les bonnes bases aux jeunes.

Sa détermination et son abnégation ont fait d’elle la première présidente de l’Association des Gynécologues du Burkina Faso. Bibiane a par ailleurs apporté sa contribution dans la mise en place de la spécialisation en gynécologie obstétrique dans les années 2000.

La patronne comme l’appelle ses anciens élèves a à son actifs plusieurs distinctions de mérite. Elle a été faite commandeur de l’Ordre National Burkinabè, Chevalier des Ordres Académiques du CAMES.

En plus d’avoir consacré son temps à la médecine au Burkina, Bibiane Palé/Koné est active dans le milieu associatif avec SAMU Social, une association qui vient en aide aux enfants vivant dans la rue.

La première femme médecin a su transmettre ses connaissances et a ainsi formé plusieurs générations de médecins qui assurent la relève.

Mireille Sandrine Bado/MoussoNews

 

 

 

Partagez

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *