Santé sexuelle et reproductive : les connaissances de 12 ASBC renforcées pour mieux servir les communautés

Le Réseau d’appuis au planning familial et à la santé génésique (RAPF/SG), a organisé le mercredi 14 septembre 2022, à Bobo-Dioulasso, un atelier de remise à niveau de 12 agents de santé à base communautaire, résidents dans les villages abritant les sites de prestation du projet clinique poussière.

Dans le cadre du projet « clinique poussière >>, le Réseau d’Appuis au Planning Familial et à la Santé Génésique (RAPF/SG) a organisé une journée de remise à niveau de 12 Agents de Santé à Base Communautaire (ASBC). Elle s’est tenue à Bobo-Dioulasso le mercredi 14 septembre 2022. Ledit projet a été financé par OXFAM BURKINA via le projet Voix et Leadership des Femmes. Ce projet vise principalement à réduire les inégalités du genre, à travers l’accès aux services de santé sexuelles et reproductives, des activités de soin et de sensibilisation, en faveur des personnes vulnérables. Il vise par ailleurs, à  renforcer les compétences des ASBC en techniques de communications,  pour mieux servir la population.

Les ASBC ont été sélectionnés au cours des sorties de prospection sur les sites. Farakoba sud, Darsalamy, Peni, Dodogou, Logofourouso et Noumoudara ont été les sites qui étaient concernés. Durant l’atelier, les 12 ASBC des six sites de prestations ont appris à élaborer un plan de communication opérationnel, et à organiser des causeries éducatives sur le Droit à la santé sexuelle et reproductive (DSSR). Au sortie de l’atelier chaque ASBC a bénéficié d’un kit de formation contenant des images pour faciliter les causeries de sensibilisations dans leurs sites respectifs. Pour la Présidente du RAPF/SG,  Honorine Aïssa Soma, les ASBC sont ceux-là qui font le gros boulot de communication et de sensibilisation sur le terrain, afin que le système de santé puisse fonctionner.

Ce projet selon elle, intervient pour les recycler sur la communication en droit, en santé sexuelle et reproductive. Pour elle, les ASBC ont l’habitude de le faire, mais il est souvent bon de faire un recyclage,  car cela permet de capitaliser les bonnes pratiques et de refaire les choses comme il se doit. La présidente a appelé les ASBC, à une participation active,  avant de nourrir l’espoir, d’aller prochainement au-delà des six sites. « L’idéale pour nous, c’est de couvrir toute la région des Haut-Bassins et aller au-delà dans la mesure du possible. Avec les conditions qui se complique c’est bien que la santé aille vers les populations. Cela est plus pratique si les moyens s’y retrouvent », à fait savoir Mme Soma.

Selon  l’ ASBC de Péni, Minata Koné, « S’ils ont programmé ce recyclage c’est pour renforcer nos connaissances avec de nouvelles techniques. Je compte donner le meilleur de moi-même. Etant Femme et ASBC je pense que dans la communauté,  on doit se tenir les mains pour pouvoir avancer sur le plan sanitaire », s’est convaincu Mme Koné,  toute satisfaite.

Léandre Sosthène SOMBIE

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