SNC 2024 : 294 athlètes dont 89 femmes en compétition dans les sports traditionnels

Le top départ du volet sport traditionnel de la 21^ème édition de la Semaine nationale de la culture a été donné le lundi 29 avril 2024 au stade Wobi de Bobo-Dioulasso par le ministre en charge des sports Boubacar Savadogo avec à ses côtés ses homologues de la culture burkinabè et nigérienne. La lutte traditionnelle et le tir à l’arc sont les deux disciplines concernées avec au total 294 athlètes.

294, c’est le nombre total d’athlètes venus des différentes provinces du Burkina qui prennent part aux compétitions de sports traditionnels dans les disciplines de la lutte traditionnelle et du tir à l’arc. Ces journées de compétition sportive se tiennent jusqu’au 02 mai 2024 au stade Wobi de la ville de Sya.

Pour cette 21^ème édition, 312 combats de 232 lutteurs composés de 80 femmes et 152 hommes sont attendus.

Quant au tir à l’arc, au total 32 archers dont 09 dames et 30 hommes vont compétir selon Dioyabidi Lompo, directeur régional des sports.

SNC 2024 : 294 athlètes dont 89 femmes en compétition dans les sports traditionnels 3 — **Dioyabidi Lompo, Directeur régional des sports**

Le top départ des activités a été donné par le ministre en charge des sports Boubacar Savadogo, en compagnie de Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre en charge de la culture et de son homologue du Niger Abdourahamane Amadou.

A en croire le directeur régional des sports Dioyabidi Lompo tous les athlètes présents ont été qualifiés à l’issue des éliminatoires des Semaines Régionales de la Culture dans les différentes régions au cours desquelles les quatre meilleurs lutteurs par catégorie de poids et par région ont été qualifiés.

Pour le ministre en charge des sports Boubacar Savadogo, ces sports classiques vont rehausser l’éclat de la semaine nationale de la culture. « La lutte du Burkina Faso de plus en plus ne se limite pas seulement à la région boucle du Mouhoun et le tir à l’arc n’est plus seulement dans le Sud-Ouest mais se retrouve dans d’autres régions », dit-il.