Street Art : Positiv’ promeut la cohésion sociale et du vivre ensemble

« Street Art- Causerie Débat », autour de la peinture, la danse, le théâtre est à sa 2^e édition avec l’association Positiv’. Placé sous le thème : « Personnes déplacées internes et résilience économique », l’objectif est de poser le débat sur les questions du genre et d’égalité de droit entre les hommes et les femmes. Adultes et enfants ont communié ce samedi 17juin à Ouagadougou autour de la cohésion sociale et du vivre ensemble.

Bertine Ouédraogo, coordinatrice de l’association Positiv’ croit à l’ideal du vivre ensemble et de la cohésion sociale au Burkina Faso. Pour la 2^e édition de Street Art- Causerie Débat, l’accent a été mis sur « les personnes déplacées internes et la résilience économique ». L’objectif étant de réunir des hommes, des femmes et des enfants afin d’échanger sur des thématiques du vivre ensemble, de la cohésion sociale, des questions du genre et d’égalité. « Notre société est faite d’hommes et de femmes et nous avons besoin de cohésion pour avancer. Alors échanger sur des questions du vivre ensemble était important pour nous », dit-elle. Plusieurs activités sont au programme de cette journée de causerie-débat. À en croire Bertine, une fresque murale a été faite sur le thème retenu et des causeries entre adultes ont été faites ainsi que des activités pour les enfants.

Les tous petits au cœur de Streets Art

Les tous petits n’ont pas été en reste au ”Street” art de Positiv’. Des contes sur la cohésion sociale et le vivre ensemble, l’initiation à la peinture ont permis à ces “bout’choux” d’apprendre tout en s’amusant ont été organisé à leur endroit.  « Je dessine une forêt pour montrer l’ampleur de la déforestation au Burkina. Et à travers mon tableau, j’invite nos parents et mes amis à planter des arbres », explique Jaden Ouédraogo, 8ans.

Pendant que certains se mettent à la peinture, d’autres par contre sont concentrés à écouter des contes sur la cohésion sociale et le vivre ensemble « J’ai appris que les enfants déplacés sont comme nous et nous devons les aimer et les aider », informe la petite Sarah Sawadogo, âgée de 5ans.

Des partenaires saluent l’initiative

Street Art de Positiv a été accompagné par le Fonds Africain pour la culture, Diakonia et bien d’autres structures. Pour Alphonse Tougouma, point focal du Fonds Africain pour la culture, cette activité est à saluer et à encourager surtout pour le choix du thème. « Cette activité pour moi c’est “democratiser” l’art et l’apporter à tout le monde. Cette initiative qui a un thème d’actualité est une interpellation de solidarité vis à vis de ces personnes déplacées internes », commente-t-il.

Quant à Thomas Ouédraogo, chargé de programme de Diakonia, l’activité est a apprécié et entre dans le cadre de nos activités. « Quand on parle de cohésion sociale c’est une thématique qui nous intéresse, nous n’avons pas hésité à soutenir l’initiative qui entre dans le cadre de nos activités habituelles », précise-t-il.

L’association Positiv’ qui a son média en ligne œuvre pour l’autonomisation économique et sociale des femmes et mettre en lumière celles qui sont méconnues du grand public.

Mireille Sandrine Bado/MoussoNews