Tabaski 2022 : un marché plutôt morose dans les salons de beauté

La veille de la Tabaski 2022 se fait ressentir à Bobo-Dioulasso. Plusieurs artères de la ville grouillent de monde.  Chacun cherche à s’approvisionner avant la fête de Tabaski, qui sera célébrée le samedi 9 juillet 2022. Mousso News a fait une immersion dans le salon de beauté « élégance coiffure », afin de constater l’engouement dans la matinée du vendredi 8 juillet 2022.

Au Burkina Faso comme un peu partout dans la sous-région, la fête de la Tabaski sera célébrée le samedi 9 juillet 2022. A l’occasion, à Bobo-Dioulasso, les rues grouillent de monde, et chacun cherche à faire les dernières courses afin que la fête soit belle. Les salons de beautés, notamment ceux dédiés aux femmes ne sont pas en marge des préparatifs.

Cependant, contrairement aux autres années, le marché dans les salons de coiffure pour dames semble être morose. A écouter la gérante du salon de coiffure, « élégance coiffure », Dao Ikmatou, chez elle il y a à l’approche des fêtes, différents types de prestations de services. « Ici à élégance coiffure, nous sommes spécialisés dans les coiffures dame, à savoir les tresses traditionnelles, les coupes avec les mèches Brésiliennes, les dreadlocks et les maquillages », a indiqué Mme Dao. Selon elle, à l’intérieur de la ville, on sent vraiment qu’il y a une fête. Mais poursuit-elle, dans les salons de coiffure comme le sien, l’affluence n’est pas à son paroxysme.

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A l’occasion de la fête de Tabaski 2022, plusieurs femmes sont venues au salon « élégance coiffure » se rendre belles.

« La Tabaski de cette année, le marché est un peu morose contrairement aux années précédentes. Mais nous rendons grâce à Dieu car ça va un peu qu’en même, et nous arrivons à nous débrouiller tout doucement », a confié la responsable d’élégance coiffure. Cette situation selon elle, doit être due à la crise nationale, et à la cherté de la vie qui se fait ressentir à l’intérieur du pays depuis quelques temps.

 

Venue se faire belle pour la fête, Safi Sanou, est spécialement adepte des dreadlocks. « Je suis venue me faire belle pour la fête. Je viens généralement dans ce salon de coiffure car ils font exactement le modèle que je veux. En plus l’accueil est très chaleureux », a affirmé Mme Sanou. Chaque femme, conclut-elle, se doit de se rendre belle au quotidien pour elle-même, et pour les autres, même si ce n’est pas pour accueillir une fête. A l’endroit des clientes retardataires, la gérante Ikmatou Dao les appelle à ne pas se faire prier, et à passer mettre une touche de beauté à leurs chevelures pour une fête bien plus agréable.

Léandre Sosthène SOMBIE

leandresosthene61@gmail.com

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