Triple combat féminin : Les étudiants en pharmacie de l’USTA mobilisés contre les cancers féminins

En ce mois d’Octobre Rose, le Club des étudiants en Pharmacie de l’Université Saint Thomas d’Aquin (USTA) s’engage activement dans la sensibilisation aux maladies qui touchent la santé féminine. À travers l’initiative « Triple combat féminin », ils mettent en lumière trois pathologies majeures : le cancer (du sein et du col de l’utérus), le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et l’endométriose. Une séance de sensibilisation s’est tenue samedi 25 octobre 2025 à Ouagadougou, réunissant jeunes et experts autour d’un message commun : Mieux informer les femmes pour mieux lutter contre les cancers féminins.

Le « triple combat féminin » est une initiative portée par le Club des étudiants en Pharmacie de l’Université Saint Thomas d’Aquin (USTA) qui vise à informer les femmes, encourager le dépistage régulier sur les cancers et également des pathologies qui leur sont méconnues.

Selon Tary Grace Océane Oulla, membre du club et Présidente du comité d’organisation, il s’agit de responsabiliser les femmes sur leur santé et de briser le silence autour de ces maladies.

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Tary Grace Océane Oulla, membre du club et Présidente du comité d’organisation

La séance s’est déroulée en 3 communications à savoir sur le cancer du sein, du col de l’utérus présentée par le Gynécologue Dorian Valdo Ngoufack Kengne et la 3e portée sur le SPOK et l’endométriose.

Dans sa présentation, le Dr Dorian Valdo Ngoufack Kengne a insisté sur le manque de communication autour du cancer du col de l’utérus, souvent comparé à tort à celui du sein en termes de visibilité publique. Il a rappelé que si le cancer du sein ne possède pas de cause unique mais des facteurs de risque tels que l’alcool, le tabac, la sédentarité, l’obésité…, l’infection par le papillomavirus humain (HPV) est la cause principale du cancer du col de l’utérus.

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Gynécologue Dorian Valdo Ngoufack Kengne

Cependant il indique également qu’un vaccin gratuit contre ce virus est offert cependant aux jeunes filles entre 9 et 14 ans, par les autorités.

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Moment fort de la cérémonie : le témoignage poignant de Pascaline Idogo, amazone et survivante du cancer du sein. Elle a partagé son combat entre traitements et guérison, encourageant avec insistance chaque femme à se faire dépister régulièrement : « Faites-vous dépister».

Elle souligne également l’importance du soutien aux personnes souffrantes pendant et après leur combat contre le cancer. « Il faut soutenir les malades du cancer. Même si vous ne connaissez pas la personne, un petit mot, un petit geste peut donner de l’espoir à cette personne. Soutenez les malades du cancer, tant que vous pouvez, parce que seul ça peut donner la force aux malades de lutter, de se battre et de vaincre la maladie », a-t-elle conclut.   

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Pascaline Idogo (à droite) et Edwige Ki, sage femme d’Etat (à gauche)

La troisième communication, présentée par Edwige Ki, sage-femme d’État, a portée sur le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et l’endométriose. Ce moment d’échange a permis aux participants, majoritairement des filles, de poser leurs préoccupation et incompréhension sur leur santé sexuelle et reproductive, clarifiant ainsi les causes, les symptômes et les bonnes pratiques à adopter face à ces troubles.

Edwige Ki a conclu sa communication avec une séance démonstration sur l’autopalpation du sein.

« Triple Combat Féminin », s’inscrit dans la dynamique du Club des étudiants en Pharmacie de l’USTA, qui mène depuis plusieurs années des campagnes de prévention sur diverses maladies. Composé de cinq membres exécutifs, le club contribue également à promouvoir la pharmacie et la santé publique, sensibilisant sur des sujets variés allant du paludisme aux pathologies féminines.

Diane SAWADOGO/ MoussoNews

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