Violences faites aux femmes : une composante des VBG

Les gens ont tendance à résumer les Violences Basées sur le Genre (VBG) aux violences que subissent les femmes. Cette notion va pourtant bien au-delà de l’aspect féminin. Que renferme donc la notion de VBG ?

Les VBG encore appelées violences sexistes se définissent comme l’ensemble des actes nuisibles, dirigés contre un individu ou un groupe d’individus en raison de leur identité de genre. Le genre va au-delà du sexe, il désigne l’ensemble des rôles, des comportements, des identités que la société assigne aux hommes, aux femmes, aux filles, aux garçons brefs, aux personnes de divers sexes.

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Image d’illustration

De ce fait, les VBG comprennent à la fois les violences faites aux femmes ainsi qu’aux hommes. Si l’accent est mis sur la femme, c’est dû à la récurrence des faits à leur encontre. Pour notre part, nous aborderons les violences faites aux femmes. Ces violences se manifestent sous plusieurs formes à savoir les mutilations génitales féminines, le viol, les mariages forcés, les violences conjugales, etc. Par ailleurs, elles leurs causent des souffrances physiques, morales, psychologiques.

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Les violences à l’égard des femmes et des filles sont un problème mondial si important que des conventions internationales, des déclarations et des traités ont été élaborés et ratifiés par de nombreux pays pour lutter contre ce phénomène et protéger ces personnes.

Ces violences constituent une violation des droits humains et affectent tous les aspects de la protection et du bien-être de la personne. C’est pourquoi des Organisation Non Gouvernementales (ONG) et des associations font de cette cause leur lutte quotidienne.

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Selon le rapport mars 2021 de l’Organisation Mondiale de la Santé, une femme sur trois est victime d’agressions physiques et sexuelles au cours de son existence.

Au Burkina Faso, selon les statistiques du ministère en charge de la femme et de ses partenaires, environ 5 224 personnes ont été victimes de VBG en 2020. Pour contribuer donc à lutter contre ce phénomène, le gouvernement a mis à la disposition des femmes et filles victimes de violence ainsi qu’aux témoins d’actes de violence, un numéro vert, le 80 00 12 87 pour dénoncer les cas de violences.

Béatrice Koala/ Stagiaire

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