Violences : quand une femme torture une autre

Une vidéo sur la toile présente la torture d’une femme par une guérisseuse du nom de Adja et ses gardes. Elle a été diffusée après le ‘’démenti’’ de Adja sur la vidéo virale de tortures d’un quinquagénaire par ses même gardes qui aurait “profané un lieu sacré de guérisseuse”.

Assise au pied d’un arbre, une jeune femme est sévèrement torturée et étouffée par la guérisseuse surnommé ‘’ Adja’’ et ses gardes dans une vidéo.

La scène aurait eu lieu lors d’une séance de guérison pendant laquelle il fallait ‘’malmener cette femme qui est accusé d’avoir volé de l’argent. Les faits ont eu lieu à Komsilga.

Dans l’une d’elle, la guérisseuse discute avec la femme torturée qui semble avoir été bien frappée et menacé. « Si tu as bouffée le million, tu vas mourir sans le faire encore. Partout où je vais on croit que je suis folle alors que je ne le suis pas. Si tu t’amuses, c’est moi qui vais te tuer. Tout ce que nous voulons, c’est l’argent », dit-elle à la femme.

Cette dernière est étouffée par Adja et ses hommes de mains avant d’être allongée par terre devant de milliers de personnes venues se soigner.

Le procureur se saisi de l’affaire

Comme la vidéo de torture de la femme, une autre de ces gardes est devenue aussi virale sur les réseaux sociaux. Elle présente un quinquagénaire qui a été battu. Ces tortionnaires ont reproché à la victime d’avoir “profané un lieu sacré de la guérisseuse”.

Suite à l’indignation qu’a suscité cette vidéo le procureur du Faso s’est saisi de l’affaire et a procédé à l’ouverture d’une enquête. Il a aussi instruit le Commissariat de Police de District de Komsilga d’identifier et d’interpeller les auteurs de ces agissements affligeants.

Il a rassuré l’opinion que toutes les personnes impliquées dans cette affaire vont être poursuivies et traduites devant les juridictions répressives conformément à la loi.

Mireille Sandrine Bado/MoussoNews