đź”´[ L’Edito du mois d’octobre 2023 ] |De l’espoir pour les Ă©lèves PDI

C’est reparti pour 9 mois de « bosses ». Koudougou, dans la région du Centre-ouest a en effet abrité le lancement officiel de la rentrée scolaire 2023-2024, le lundi 2 octobre 2023. Est-il utile de rappeler que cette rentrée scolaire se tient dans un contexte où le Burkina Faso est toujours en proie à l’hydre terroriste ? Assurément, non !

🔴[ L’Edito du mois d'octobre 2023 ] |De l’espoir pour les élèves PDI 2
Image illustrative

Sauf que les chiffres officiels donnent à espérer pour ces centaines de milliers d’enfants qui comme leurs parents, ont dû tout abandonner, pour sauver leur vie, y compris leur avenir, leur scolarisation.

Ainsi et sur plus de 4 millions d’enfants qui reprennent le chemin de l’école burkinabè, 277 521 élèves déplacés internes (EDI) ont été ou seront inscrits dans les établissements d’accueil. Aussi, grâce aux efforts conjugués des Forces de défense et de sécurité (FDS), des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et de la communauté éducative, 539 structures éducatives sont rouvertes à ce jour avec un total de 121 643 élèves qui retrouvent le chemin des classes, foi du ministre de l’éducation nationale, André Ouédraogo.

Lire aussi: đź”´[ L’Edito du mois de septembre 2023 ] | septembre, le mois de toutes les misères des parents d’élèves – Mousso News

S’il y a donc des motifs de se réjouir de la tendance actuelle, il le faut encore plus pour ces innocents à qui sourit à nouveau la chance de retrouver l’ambiance des classes, la chance de poursuivre leur scolarisation et par conséquent, de sortir de l’ignorance. Bien plus que la réouverture des écoles, les alternatives pédagogiques dans les zones à fort défi sécuritaire, sont à saluer. Il s’agit notamment du regroupement des élèves affectés pour la poursuite des apprentissages sur des sites d’accueil temporaires, de la scolarisation accélérée/passerelles, de la construction de nouvelles salles de classe dans les zones sûres, de l’inscription des élèves déplacés internes dans les établissements scolaires publics de leurs lieux d’accueil, de la gratuité des fournitures scolaires et de la scolarité … Autant de mesures mises en place pour facilité leur éducation en situation d’urgence.

Toutefois, il faut travailler Ă  faciliter cet apprentissage des Ă©lèves dĂ©placĂ©s internes qui subissent des discriminations, parce que souvent indexĂ©s par leurs camarades qui les traitaient d’étrangers, d’élèves sales, de dĂ©placĂ©s … Aussi faut-il faciliter leur alimentation (cantines scolaires, don de vivres aux familles), leur apporter une assistance psychologique et subvenir aux besoins spĂ©cifiques des filles, notamment la gestion appropriĂ©e de leurs menstrues.

A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles, dit-on. Ces élèves déplacés internent, méritent comme les autres, sinon plus, toute l’attention de la Nation pour leur assurer un avenir plus prometteur que la catastrophe qu’ils vivent en ce moment.

La rédaction

Loading

Partagez

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *