« Améliorer la vie des filles (…) » : Un projet de lutte contre les mariages d’enfants et les unions précoces

« Améliorer la vie des filles : prévenir et répondre aux mariages d’enfants et aux unions précoces », est un projet mis en œuvre par l’Initiative Pananetugri pour le Bien-être de la Femme (IPBF). Il contribue à l’abandon des mariages d’enfants et des unions précoces au Burkina Faso. Wendpanga Martine Marie Carine Zongo, chargée de projet en parle. Interview.

« Améliorer la vie des filles (…) » : Un projet de lutte contre les mariages d’enfants et les unions précoces 2
Lancement dudit projet à Tenkodogo
  • Présentez-vous à nos lecteurs ?

Je me nomme Wendpanga Martine Marie Carine Zongo. Je suis chargée de projet à l’Initiative Pananetugri pour le Bien-être de la Femme (IPBF), une organisation féministe qui milite pour le bien être des filles et des femmes au Burkina Faso.

Lire aussi : https://www.moussonews.com/burkina-lipbf-pour-une-amelioration-de-la-vie-des-filles-et-une-prevention-des-mariages-denfants-et-unions-precoces/

  • Qu’est-ce que le projet améliorer la vie des filles : prévenir et répondre aux mariages d’enfants et aux unions précoces ?

Le projet « Améliorer la vie des filles : Prévenir et répondre au mariage d’enfants et aux unions précoces » est un projet mis en œuvre par l’IPBF avec l’appui financier de Girls First Fund (GFF). Ce projet vise à éradiquer les mariages d’enfants et les unions précoces dans quatre localités du Burkina Faso à savoir le Centre-Est, la Boucle du Mouhoun, le centre-Nord et le Plateau Central.

  • Qu’est qui a motivé à la mise en place d’un tel projet ?

La mise en place de ce projet résulte du constat fait sur la recrudescence des mariages d’enfants et d’unions précoces au Burkina à la suite de la crise sécuritaire qui a entrainé de nombreux déplaces internes. Ces déplacements ont affecté plus les enfants, les adolencents.es qui sont victimes de mariages précoces, d’abus et d’exploitations sexuels.

  • Depuis combien de temps est-il mis en œuvre ?

Le projet est mis en œuvre depuis novembre 2023 au Burkina Faso.

  • Combien de structures ont bénéficié du projet ?

Les bénéficiaires du projet sont les jeunes filles et femmes de la région de la Boucle du Mouhoun, Centre-Est, Plateau Central et Centre-Nord. Il y a la population qui est bénéficiaire avec les activités de sensibilisations communautaires, d’émissions radiophoniques.

  • Quelles sont les zones bénéficiaires du projet ? Et pourquoi ces zones ?

Les zones bénéficiaires du projet sont les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Est, du Plateau central et du Centre-Nord car ce sont des zones à fort défit sécuritaire qui regorge beaucoup de déplacés internes.

  • Y-a-t-il eu de l’engouement autour du projet ?

Oui, l’atelier de lancement à Tenkodogo démontre l’engouement et l’engagement des parties prenantes à accompagner le projet.

  • Comment se passe la mise en œuvre ?

La mise en œuvre de passe très bien. Il est mis en œuvre dans quatre régions à savoir la région du centre-Est, la Boucle du Mouhoun, le centre-Nord et le Plateau Central. Plusieurs activités sont prévues se tenir sur une période d’un an. Nous avons au programme des sensibilisations et des renforcements de connaissances des jeunes filles sur la thématique. Ce renforcement va leur permettre à leur tour de sensibiliser leurs paires.

  • Quels sont les résultats attendus ?

Avec ce projet, nous espérons apporter notre contribution à l’abandon des mariages d’enfants et des unions précoces au Burkina Faso. Aussi, favoriser l’implication et l’engagement des structures déconcentrées de l’Etat, des acteurs et actrices de défenses des droits des filles et des femmes.

  • Est-ce qu’il y a eu une synergie d’actions entre les structures et personnes bénéficiaires ? Si non, pourquoi cela ?

L’IPBF travaille en synergie d’action avec des organisations locales de mise en œuvre ainsi que les services déconcentrés de l’Etat au niveau de régions (Direction de l’éducation, de la santé, action sociale et genre).

  • Y’a-t-il des difficultés que vous avez rencontrées dans la mise en œuvre du projet dans un contexte d’insécurité national ?

Pour le moment, la mise en œuvre se passe très bien et nous n’avons pas encore rencontré de difficultés.

  • Êtes-vous satisfait du déroulement du projet ?

Nous sommes jusqu’à présent satisfaits du bon déroulement du projet.

  • Quelle est la suite pour toutes les bénéficiaires ?

La suite pour tous les bénéficiaires consiste à aboutir aux résultats escomptés à la fin du projet à travers la mise en œuvre des activités restantes.

Interview réalisée par Mireille Sandrine Bado/MoussoNews

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