Avortement : La France devient le premier pays au monde à l’inscrire dans sa Constitution

Les Evêques ont exprimés leur tristesse après le vote des sénateurs en faveur de l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution.

“L’avortement, qui demeure une atteinte à la vie en son commencement, ne peut être vu sous le seul angle du droit des femmes”, souligne l’instance de l’Église catholique dans un communiqué.

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Les évêques sont inquiets

La révision constitutionnelle visant à inscrire une “liberté garantie” à l’IVG dans la Constitution a été approuvée mercredi au Sénat, après un soutien quasi-unanime à l’Assemblée nationale.

Les deux chambres du Parlement se réuniront pour un ultime vote sans suspense lundi, à quatre jours du 8 mars, journée internationale des droits des femmes.

Les évêques de France disent rester attentifs au respect de la “liberté de conscience des médecins et de tous les personnels soignants” qui seraient réticents à pratiquer une IVG.

Un amendement LR visant à sanctuariser la clause de conscience des médecins n’a pas été retenu au Sénat. La CEF regrette aussi que le débat “n’ait pas évoqué les dispositifs d’aide à celles et ceux qui voudraient garder leur enfant”.

Ces derniers mois, plusieurs évêques se sont élevés contre la constitutionnalisation de l’avortement, un engagement du président Emmanuel Macron le 8 mars 2023.

C’est “un aveu de faiblesse sur notre capacité à débattre sereinement au sujet de l’IVG”, avait estimé l’archevêque de Rennes Pierre d’Ornellas sur Radio Vatican en octobre.

En décembre, l’évêque de Bayonne Marc Aillet qualifiait l’avortement d'”élimination pure et simple d’un être humain” dans un communiqué.

En France, où l’IVG est légale depuis la loi Veil de 1975, le nombre d’avortements reste relativement stable depuis une vingtaine d’années autour de 230.000 par an, avec un pic observé en 2022 avec 234.300 IVG pratiquées.

Agence d’information du Burkina

Sources : Europe1/AFP

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Un commentaire

  1. Désormais la France est le seul pays au monde à inscrire dans sa Constitution le droit aux femmes à tuer la vie qui naît en elles alors que, déjà, la souveraineté des Etats membres de l’ UE est bafouée par les députés du parlement européen qui font la promotion de l’ avortement légal sans conditions. Au nom du droit à disposer de leur corps -droit qui ne leur a jamais été contesté-, les femmes françaises sont libres de donner la mort à l’ enfant qu’ elles portent. Constitutionnalisé, ce droit à donner la mort ne requiert plus la mention de détresse humaine que sous-tendait la loi de Simone Veil. L’ avortement, cet acte d’ une extrême gravité, n’ est plus désormais qu’ un acte chirurgical de confort. Nous voulons taire le mot de crime contre l’ humanité avec, pour la France, ses 250 000 petites victimes muettes en 2023. Ce crime témoigne du retrait de la conscience dans notre société décadente; il témoigne de l’ inaptitude croissante d’ une classe politique dénuée d’ éthique mais aussi et surtout, ce crime témoigne du recul sans précédent de la civilisation face à la barbarie qui gronde à nouveau dans le monde.

    “Le droit à la vie est le plus fondamental de tous les droits
    L’ avortement ne pourra jamais être un droit fondamental.”

    Max Régnier. Aniche.
    Max Régnier. Perpignan

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