Awa Tamboura : la renaissance, 4 ans après avoir chuté d’un arbre

Une colonne vertébrale sauvée grâce à une intervention financée par InterSOS. Des membres longtemps paralysés arrivent à faire des mouvements. Awa Tamboura, 17 ans, retrouve le sourire et l’espoir de marcher les jours à venir. Elle avait chuté d’un arbre en 2018 alors qu’elle n’avait que 13 ans. La jeune fille a passé deux ans chez le rebouteur à Thiou pour les soins. Elle fait partie des déplacées qui ont fui les attaques terroristes dans la zone.

Awa Tamboura est aujourd’hui une jeune adolescente visiblement épanouie. Assise dans son fauteuil roulant, l’air joyeuse, elle manipulait son téléphone ce 3 août 2022. Il y a quatre ans, la jeune fille marchait et aidait sa mère dans les travaux ménagers. Le 18 mars 2018, alors qu’elle est montée dans un arbre pour cueillir des mangues, elle fait une chute. La colonne vertébrale et ses jambes sont touchées.

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De Thiou, Awa est transférée à Ouahigouya au centre de santé. « Nous y avons passé deux semaines. Nous n’avions plus de moyens pour continuer les soins surtout que tout portait à croire qu’elle n’allait plus jamais marché », explique Adama Tamboura, son grand père. De retour à Thiou, la jeune fille a passé 22 mois ans chez le rebouteur dont les soins ont permis de guérir les fractures et atténuer les douleurs de la colonne vertébrale.

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Le cas de Awa a été identifié par les équipes de InterSOS en début 2022. Des mesures ont rapidement été prises pour une intervention chirurgicale qui a eu lieu à Ouagadougou en juin dernier. « Nous sommes très reconnaissants de l’ensemble des équipes de cette ONG Italienne qui nous donne de l’espoir. Awa pourra marcher car l’opération s’est très bien déroulée », espère le grand-père. En plus des soins de santé, l’ONG fait un suivi psychologique et un accompagnent à travers une activité génératrice de revenue au profit de la mère de Awa. Clair Ouédraogo et Rachidatou Sawadogo sont aussi deux cas identifiés et qui sont suivies par l’ONG. Elles ont été placées, l’une dans un atelier de couture et l’autre dans un centre de formation professionnelle de couture.

Bassératou KINDO

NB : Cet article a été réalisé grâce au soutien du projet “Aide d’urgence aux populations affectées par la crise humanitaire dans les zones frontalières du Mali et du Burkina Faso”, financé par l’Agence italienne pour la coopération au développement – Bureau de Dakar

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