Condiments frais : Le panier de la ménagère profite de la baisse des prix

Au Burkina Faso, la culture maraîchère est pratiquée principalement en saison sèche et froide (octobre à avril). Pendant cette période les produits frais disponibles inondent les marchés et sont moins chers. Cette abondance a un impact positif sur le panier de la ménagère qui est désormais plus garni et à un prix raisonnable.

Tomates, oignons, concombres, choux, feuilles d’oignons, piments, aubergines, haricots verts, pommes de terre sont entre autres ces légumes qui inondent les marchés de la ville de Ouagadougou depuis quelques mois.

Dans les marchés de Pissy, Boulmiougou ou encore Kalgondé, les condiments frais sont exposés en tas sur des tables ou encore disposés dans les assiettes que portent des vendeuses ambulantes.

Avec l’abondance de ces produits, le panier de la ménagère est bien garni pour lui permettre d’offrir un repas copieux et sain aux membres de sa famille.

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Des légumes exposés

Selon Aline Koura, cette période est pour elle le moment de faire ses provisions et de renouveler son stock de boites de conserves. « J’aime bien cette période. Je profite de l’abondance des condiments frais à moindre coût pour faire de la conserve de tomates, de haricots verts, de carottes et de pommes de terre. Avec ses conserves je peux disposer de ces produits à tout moment de l’année », raconte-t-elle.

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Minata Kantiono quant à elle profite du moment pour imposer un menu alimentaire bien garni en légumes frais. « Les condiments sont moins chers actuellement, c’est le moment ou j’impose la consommation des produits frais à mes enfants. Dans notre menu il y a de la salade, du haricot vert, de la crudité, des feuilles avec un mot d’ordre spécial. Il s’agit de la ‘’consommation sans limite’’, une façon d’amener les enfants à aimer ces produits », confie-t-elle.

Disponibles et moins chers

Les vendeuses de condiments frais dans les marchés de la ville de Ouagadougou arrivent à mettre à la disponibilité de leur clientèle le nécessaire de produits frais sollicités.

Zénabou Yaméogo, vendeuse au marché de Pissy indique s’approvisionner dans les villages environnants de Ouagadougou ou elle achète moins chers ses condiments pour les revendre. « Je m’approvisionne à Koubri. C’est le moment pour nous d’avoir les condiments moins chers. Quand c’est moins cher, nous aussi dans les marchés on vend moins chers, de sorte à ce que la clientèle soit satisfaite », précise-t-elle.

Tout comme Zénabou, Amdia Sakandé, vendeuse au marché de Boulmiougou ne se plaint pas de ses activités. A l’en croire, cette période est propice pour proposer des condiments frais et de fidéliser sa clientèle. « Avec l’abondance des produits actuellement, je propose plusieurs légumes à mes clientes. Il y a des choux, de la tomate, des carottes, des aubergines, du piment et beaucoup d’autres choses. Cette variation dans mes condiments fidélise ma clientèle », dit-elle.

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Tomates et oignons exposés

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Quant à Céline Soudré également vendeuse au marché de Kalgondé, les condiments sont moins chers et disponibles à cette période au point de constituer une difficulté pour elle. En effet, elle parvient à avoir moins cher ces condiments au point d’avoir du mal à tout écouler. « Je prends de la tomate avec du jardinier à Loumbila à un coût très abordable. Souvent je peine à écouler toutes mes tomates. C’est aussi pareil avec la pomme de terre et les oignons que je fais venir de Ouahigouya et de Réo », fait-elle savoir.

La disponibilité des condiments frais en cette période constitue un avantage pour la ménagère pour bien s’approvisionner pour affronter la saison de manque. Avec la dynamique du gouvernement à promouvoir l’autoproduction alimentaire pour réduire l’insuffisance alimentaire, les productions maraichères viennent à point nommé pour réduire ce déficit.

Mireille Sandrine Bado/MoussoNews

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