Elisabeth Delma est une figure emblématique du tissage traditionnel au Burkina Faso. Derrière sa fondation – ADAJA- créée en 1970, elle ne cesse de donner de l’espoir aux femmes. Plus de 5000 ont été formé en tissage. Au-delà de la formation, la Fondation ADAJA est une oasis pour les plus démunis. Le centre a permis la scolarisation de plus de 1000 enfants.
ADAJA qui signifie – bénédication-, c’est offrir aux femmes en situation de vulnérabilité — déplacées internes, veuves, filles-mères rejetées, femmes victimes d’accusations de sorcellerie — un refuge, une formation gratuite au Faso Danfani, un hébergement digne, un accompagnement psychosocial, et des opportunités économiques concrètes.

L’histoire d’Elisabeth Delma autour de son centre est marquée d’impact et d’espoir. Le 4 aout 2025, elle a reçu la visite du ministre en charge de l’Action humanitaire et de la solidarité, Commandant Pélagie Kaboré qui a salué la résilience et l’espoir que ce centre offre aux femmes.
Lire aussi: Monique Tankoano : Elle réinvente la viande locale en poudre et concassée – Mousso News
En saluant l’engagement multiforme de la Fondation, Madame le Ministre a reconnu ADAJA comme un véritable acteur humanitaire de terrain et un partenaire crédible pour la réinsertion et l’autonomisation des couches vulnérables.

« Elle a toutefois regretté l’absence d’un cadre formel de collaboration avec le ministère, et a recommandé l’élaboration d’une convention de partenariat entre ADAJA et le MAHSN, pour renforcer la coordination, la complémentarité et la durabilité des actions », lit-on sur la page Facebook du Ministère. Au titre des doléances formulée : l’octroi en vivre et non-vivre pour les pensionnaires, l’appui à la construction d’un bâtiment R+2 extensible, l’accompagnement à l’élargissement des capacités d’accueil et d’accompagnement.

La visite de la ministre s’inscrivait dans la dynamique de proximité prônée par le MAHSN, en faveur des initiatives communautaires porteuses de changement durable.
Julie Jessica/MoussoNews