« Je reviendrai bientôt avec deux longs et courts métrages, une série et un documentaire », Nathalie Tandia, réalisatrice, productrice et comédienne

Nathalie Tandia est une réalisatrice burkinabè. A son actif : deux longs métrages dont l’un en co-production avec le réalisateur Abdoul Bagué. Ses perspectives : la rédaction d’une série télé, de deux longs métrages et un documentaire.

« Je reviendrai bientôt avec deux longs et courts métrages, une série et un documentaire », Nathalie Tandia, réalisatrice, productrice et comédienne 2
Nathalie Tandia, réalisatrice
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Je suis Nathalie Tandia, réalisatrice cinéma, productrice, comédienne

  • Depuis quand exercez-vous ce métier ?

J’ai suivi comédienne depuis 2005 mais mon premier long métrage a été réalisé en 2019.

  • Est-ce que c’est l’art qui vous occupe au quotidien ?

Je suis comédienne, certes, mais je suis aussi dans la commercialisation de produits bio (tisanes, huiles essentielles, parfums et même eau de Cologne…)

  • Est-ce que cela veut dire que le cinéma ou l’art ne nourrit pas son homme et qu’il faut essayer de faire autre chose pour joindre les deux bouts ?

Non. Ce n’est pas le cas. Chez moi c’est plutôt la passion pour les deux. Le cinéma avec un peu d’organisation nourrit son homme. J’aime tout ce qui est nature raison pour laquelle je fais aussi ce commerce.

  • Y a-t-il des difficultés dans l’art de façon générale parce que vous êtes femme ?

Oui. Il y a beaucoup de difficultés. On a les violences basées sur le genre. Il y a aussi le problème de financement. Dans ce milieu, il est parfois difficile d’avoir quelqu’un qui vous aide sans arrière-pensée.

Lire aussi: L’infidélité peut-elle source de divorce ? : des réponses dans ‘’ A la vie, à la mort’’ de Nathalie Tandia – Mousso News

  • Qu’est-ce que vous faites pour éviter ces difficultés ?

Déjà, je dis merci à Taafe Vision. J’ai suivi une formation qui m’a aidé à savoir comment faire pour lutter contre les VBG. Qu’il y ait plus de communication autour de ces violences pour permettre de voir la femme d’un autre œil. Tout ce que l’homme peut faire, elle le peut aussi.

  • Quels sont vos projets ?

Pour mes futurs projets, je suis en écriture pour une série, et j’écris également deux longs métrages, deux courts métrages et un documentaire. Pour la série je souhaite associer quelques acteurs de la Côte d’Ivoire et du Niger.

  • Votre premier long métrage – Le deuil- abordait quel problématique.

Le deuil sorti en 2019 relate l’histoire d’un couple qui n’arrivait pas à avoir d’enfant. Ils ne s’entendaient plus et étaient sur le point de rompre. La mère de la femme lui a demandé de se ressaisir et quand ils faisaient profil bas pour se reprendre qu’on annonce à cette dame qu’elle venait de perdre son mari. Celui-ci en réalité n’était pas mort et fut confondu avec une autre personne. Cela a donc mis la jeune dame dans une situation de deuil pendant un moment.

Lire aussi: A la vie à la mort : « Je ne pense pas pouvoir accepter l’enfant adultérin de mon mari » – Mousso News

  • Comment s’intitulait le deuxième long métrage ?

Il s’appelle à la vie à la mort. Il a été une co réalisation avec le réalisateur Abdoul Bagué. Après il y a eu -Mon champ, Mon bonheur-.

  • Est-ce que c’est facile d’avoir du financement au niveau du Burkina ?

Je ne dirai pas que c’est difficile mais je dirai plutôt d’avoir un projet bien structuré et être réaliste dans le budget que tu proposes. Les personnes qui sont au ministère sont souvent passés par là et connaissent exactement les budgets qu’il faut.

Interview réalisée par Bassératou KINDO

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