« La femme burkinabè est forte, résiliente et pleine de potentiels », Awa Mariam Balima/Traoré stratège en communication digitale

Awa Mariam Balima/Traoré est une passionnée du digital et engagée pour la cause des femmes et des enfants. Chef de projet communication chez Alpha Oméga Service, elle est la présidente de l’association Women Intégrity. Interview

« La femme burkinabè est forte, résiliente et pleine de potentiels », Awa Mariam Balima/Traoré stratège en communication digitale 2

Présentez-vous à nos lecteurs

Je suis Awa Mariam Balima/Traoré stratège en communication et passionnée des questions en lien avec la promotion des initiatives féminines et des questions de droits humains plus précisément les questions des droits des femmes et enfants. Par ailleurs je suis la Coordonnatrice de l’association women integrity. Je suis un membre actif et Présidente de la chambre conseils de publicitaires associés (PA).

Quel est votre parcours professionnel ?

Après l’obtention du Master en science de l’information et de la communication à l’Université Libre du Burkina j’ai fait le choix d’aller en agence tout en poursuivant ma formation en ligne à travers des certifications notamment dans le digital pour garantir l’adéquation de mon profil professionnel avec les besoins du moment.

Et pourquoi le choix de la communication digitale,  

J’ai toujours été attirée par les métiers en lien avec le digital et le commercial, ce qui me permettais d’être en contact direct avec la cible, après des passages à Coris bank Baraka, Ecobank et cité com.  J’ai successivement occupée des postes de responsable commerciale chez netinka, Amir tech, avant de rejoindre la team Alpha Oméga Service au poste de chef de projet communication.

Au sein de notre agence, nous adoptons une approche holistique de la communication, en prenant en compte tous les aspects de la marque et des besoins de communication de nos clients. De la stratégie à la planification, en passant par la conception créative, la création de contenu et le placement média, sont mon quotidien.

Vous êtes présidente de l’association woman integrity, parler nous plus de cette association ?

L’Association women integrity est une association apolitique, à but non lucratif et d’assistance publique. Cette association est reconnue sous un récépissé.  Elle protège les droits des femmes et des enfants, lutte contre les violences faites aux femmes et enfants, identifie et insère les femmes et enfants handicapés physique mentaux. Nous faisons aussi de la formation, sensibilisation, plaidoyer en faveur des droits humains avec une attention particulière pour les femmes et les enfants.

Quelles sont les raisons d’avoir fondé une telle association ?

En sus des raisons d’être ci-dessus cités, Women integrity est née de la volonté d’un groupe de personnes ayant pour leitmotiv de venir en aide à toutes ses personnes en difficultés du fait de la situation sécuritaire du pays et qui sont contraints de tout laisser derrière eux pour se retrouver en situations de vulnérabilité. Le besoin d’être utile à la communauté et contribuer à l’épanouissement des personnes en situation difficile reste notre plus grand catalyseur.

Communicatrice digitale, commerciale, les portes de l’entrepreneuriat ne sont pas loin ?

La fibre de l’entreprenariat naitra peut-être plus tard pour l’instant je prends énormément de plaisir à accompagner les entrepreneurs Burkinabé et africains à révéler leurs potentiels à travers des stratégies de communication innovantes.

Que pensez-vous de la place du genre dans la société burkinabé ?

A l’image de la princesse YENNENGA, Djimbi OUATTARA et bien d’autre femmes qui ont marquées l’histoire du Burkina Faso, la femme burkinabé est forte et résiliente, elle est pleine de potentiels et peux faire bouger les lignes.  De plus en plus ; elle s’affirme et est représentée dans les sphères décisionnelles, pour preuve nous avons des femmes qui occupent des postes de hautes responsabilités, des femmes managers de grosses filiales installées au Burkina et elles se démarquent bien par leurs qualités managériales. Cependant on déplore une minime représentativité du au faible taux d’engagement des femmes, mais nous restons confiants que la jeune génération va inverser les tendances.

Mariam LINGANE/ Mousso News

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