« Nous allons offrir à nos festivaliers une édition de rêve », Roland Batoua promoteur du FEGOA

La 6^e édition du festival gastronomique de l’Afrique de l’Ouest aura lieu du 27 au 29 octobre 2023 à Ouagadougou. ‘’Une édition de rêve’’ que compte offrir Roland Batoua et son staff aux festivaliers.

• A 72h du FEGOA 2023, comment vont les préparatifs et qu’est-ce qui est prévu de nouveaux ?

Les préparatifs de la sixième édition vont bon train. Nous nous activons pour offrir à nos festivaliers une édition de rêve.

• Des panneaux dans la ville de Ouagadougou, de la communication sur les réseaux sociaux, quelles sont vos attentes de cette édition ?

Nos attentes restent les mêmes :  faire découvrir et goûter les richesses culinaires ouest africaines à plus de personne, révéler des restauratrices et créer une attraction autour de la gastronomie de l’Afrique de l’Ouest

• Quelles sont les contraintes d’un tel évènement ?

Les contraintes sont énormes notamment l’absence de sponsors et de partenaires. Surtout qu’un événement d’envergure sous régionale demande bien souvent plus qu’un événement classique.

• La nourriture est un domaine sensible, quelle sont les précautions prises pour assurer la santé des festivaliers ?

La sélection est minutieuse. Nous accordons seulement 10 stands chaque année pour sélectionner des pépites avec à la base des connaissances en hygiène et technique de conservation d’aliments. Nous avons une équipe qui est chargée de faire la veille histoire de déceler et corriger les éventuels dégâts.

• Qu’est-ce qu’on pourrait rater si l’on ne vient pas cette édition ?

C’est peut-être la dernière édition si nous ne trouvons pas de sponsors pour l’édition prochaine. Une édition qui tiendra toutes ses promesses car nos restauratrices viennent de la France, de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Ghana, du Nigeria et du Sénégal avec une même passion : la gastronomie ouest africaine. Des plats concoctés en passant le plateau artistique, tout est mis en œuvre pour sublimer les papilles et transporter les festivaliers dans un voyage sous régional depuis Ouaga.

Julie Jessica/MoussoNews