Rebranding Africa Forum : Trois braves femmes pour animer des panels de haut niveau

Metsi Makhetha, Rosine Sory Coulibaly, Audrey Pulvar, respectivement Coordinatrice résidente du système des Nations Unies au Burkina, ministre de l’Economie et du développement, et journaliste émérite sont, entre autres, les trois femmes attendues au panel de la 5e édition du Rebranding africa forum. Ce rendez-vous des leaders africains est prévu les 5 et 6 octobre 2018 à Ouagadougou.

Metsi Makhetha est mère d’une fille. D’origine sud-africaine, elle a fait son entrée au PNUD après un passage à l’UN-Habitat en qualité de conseillère principale. Titulaire de plusieurs diplômes dans les universités sud-africaines, américaines et françaises, le style de management de Mme Metsi est fondé sur l’appartenance à une équipe de travail au service d’une vision partagée. Elle est réputée avoir un style de gestion ouvert, basé sur le contact direct et rapprochée tout en demeurant extrêmement attentive à l’atteinte des résultats. Elle est speaker   au forum.

Surnommée dame de fer pour avoir géré avec dextérité une crise au sein de son département, Rosine Coulibaly a été appelée dans le gouvernement du Président Kaboré en janvier 2016.  Si beaucoup l’avait annoncée comme Premier ministre, elle occupera finalement le portefeuille de l’Economie. « Une femme à ce poste », se sont étonnés de nombreux Burkinabè au regard de l’immensité et la complexité des missions dévolues à ce département.  Depuis deux ans, dame Coulibaly assume cependant avec brio ses responsabilités. Comme la coordinatrice, elle a aussi servi au Programme des Nations-Unies. Au forum, elle va intervenir sur la thématique de « Financer la transition écologique en Afrique : modalités et perspectives ».

Journaliste et animatrice émérite, Audrey Pulvar est âgée de 46 ans. Mère d’une fille, elle occupe la présidence de la Fondation pour la nature et l’homme depuis le 28 juin 2018 après la démission de Nicols Hulot. Après 25 ans de carrière, elle a décidé de « changer de vie » pour des raisons très différentes. « Avoir le choix c’est une chance dans un pays où 6 millions de personnes voudront simplement pouvoir travailler (…) et c’est parce que je sais à quel point cette possibilité de choix est plus qu’une chance que je saisis cette possibilité aujourd’hui », avait-elle dit après l’annonce de sa retraite du journalisme. Elle est speaker au RAF 2018.

Bassératou KINDO

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