Chaque année et ce depuis 2006, l’hopital Bogodogo sous le leadership du Pr Charlemagne Ouédraogo mène une campagne de réparation des séquelles de l’excision. Près de 20 ans et des milliers de femmes sont désormais épanouies après la restauration du clitoris. Contrairement au témoignage de Déborah Ouo Ouattara, une bénéficiaire de l’intervention qui annonçait le cout exorbitant et le manque d’accompagnement, c’est que nenni.
Déborah Ouo Ouattara est une des victimes de l’excision au Burkina Faso. Excisée à l’enfance, elle a trainé les conséquences jusqu’à ses 27 ans. Dans une interview accordée à MoussoNews, elle a avoué avoir bénéficier de la campagne de réparation des séquelles de l’excision de l’année 2025. Sur l’annonce publiée dans les médias et sur les réseaux sociaux, il était précisé que la chirurgie était bien payante.
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Toutefois, dans l’entretien accordé à MoussoNews, Déborah a évoqué une somme qu’elle a trouvé assez élevé. A cela s’ajoute d’autres dépenses dont l’achat des produits et médicaments et qui se sont élevés à près de 800 000F CFA.
Après plusieurs renseignements auprès d’autres victimes d’excision et bénéficiaire de l’intervention et d’un spécialiste, les informations sur le coût fournis par par Déborah ne sont pas avérées. La campagne de réparation des séquelles de l’excision n’est pas totalement gratuite.

Elle est certes subventionnée, mais pas totalement gratuite. Aussi, les excisions sont de plusieurs types : type 1, 2 et 3. Le type 3 est assez grave en ce sens qu’en plus du clitoris, les petites et grandes lèvres sont aussi coupées. Chaque femme étant unique, autant dans la grossesse, l’accouchement, il en est de même pour la réparation des séquelles. La douleur et la guérison après l’intervention diffère selon les patientes.
Les témoignages de Déborah jettent malheureusement le discrédit sur cette noble mission des agents de santé. Et relayer malencontreusement dans un média professionnel l’amplifie encore plus. C’est pourquoi toute la rédaction de MoussoNews présente ses sincères excuses au Pr Charlemange Ouédraogo, qui se bat jour et nuit pour le bien-être et la santé des femmes.
La rédaction