Mois du patrimoine culturel : Apolline Traoré et Djamila Diallo élevées au rang d’ambassadrices

La 3ᵉ édition du Mois du patrimoine culturel burkinabè a été lancée le jeudi 17 avril 2025 à Bobo-Dioulasso. À cette occasion, six figures emblématiques, dont Apolline Traoré et Djamila Diallo, ont été distinguées comme ambassadrices de cette célébration dédiée à la valorisation de l’héritage culturel national.
Présidée par le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, représentant le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, la cérémonie officielle a mis en lumière l’engagement de l’État burkinabè en faveur de la préservation, la promotion et la transmission du patrimoine culturel.

Dans son message, le Président du Faso a souligné le rôle crucial des chefs traditionnels, guides religieux, médias, intellectuels, artistes et surtout de la jeunesse dans cette dynamique collective. C’est dans ce contexte que six personnalités ont été élevées au rang d’ambassadeurs du Mois du patrimoine.
Il s’agit entre autres du cinéaste Dani Kouyaté, la réalisatrice Apolline Traoré, Djamila Diallo, l’acteur Rasmané Ouédraogo dit Raso, Abdoulaye Kaboré dit Kayawoto et Jonathan Pitroipa, ex-footballeur international.
Sur sa page Facebook, Tanya qui a été ambassadrice lors de la 2e édition a salué cette marque de reconnaissance envers ces acteurs clés de la culture burkinabè tout en revenant sur la signification du Mois du patrimoine.
« Le Mois du patrimoine culturel représente une étape essentielle dans la valorisation et la promotion de notre précieux héritage. Je salue l’engagement des autorités administratives, dont l’implication a grandement contribué à la réussite de cette belle initiative », a-t-elle posté.
Cette célébration, selon le Président du Faso, vise également à soutenir la candidature du centre historique de la ville de Sya pour son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
« (…) Entre distinctions, hommages et engagement collectif, cette édition 2025 du Mois du patrimoine burkinabè confirme la place centrale de la culture dans le processus de résilience nationale”, a-t-il souligné.
Diane SAWADOGO/ MoussoNews