Des fastfoods ‘’babenda, Gonré, koumvado’’, le rêve de Mam Sank

De hangar à kiosque. Puis de kiosque à restaurant classique, le restaurant – Mam Sank ne cesse de grandir. Climatisé avec une salle VIP, Mariam Sankara alias Mam Sank a rénové et rouvert le restaurant les 13 et 14 février 2024 avec proposant un buffet complément composé de met burkinabè.

Une salle climatisée et colorée aux couleurs de gaité, des chaises confortables, une télévision, un comptoir de boisson, etc…, le restaurant Burkinabè – Chez Mam Sank- offre désormais un cadre convivial pour savourer ou déguster les plats traditionnels. Du gonré, babenda, kounvado, benga, etc…, tout y est cuisiné avec soins. Pourquoi la nouvelle appellation – restaurant Burkinabè ?-, Mariam le justifie par son ambition de revoir le branding et l’innovation du ‘’consommons local’’. « On voit un peu partout, restaurant Sénégalais, Ivoirien, etc…, pourquoi donc pas restaurant Burkinabè », commente-t-elle. Avec cette appellation, la jeune dame espère impacter d’autres personnes afin qu’elles promeuvent la Nation branding à travers l’art culinaire.

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Du gonré sauté avec viande hachée

7 ans à promouvoir les mets du pays

Le rêve de Mam Sank : changer le mythe selon lequel les mets locaux sont des repas pour les pauvres. Le combat de 7 ans dans la promotion et la valorisation de ces nourritures burkinabè continuera selon Mam Sank. Fière de son parcours malgré les énormes difficultés, la restauratrice nourrit beaucoup d’autres projets. « La crise sécuritaire a un impact sur la restauration. La plupart des produits locaux sont produits dans les campagnes alors que beaucoup de localités se sont déplacées », souligne-t-elle.

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Malgré l’acquisition difficile et l’inaccessibilité de certaines matières, le prix des plats n’ont pas augmenté chez Mam Sank. « Je suis dans l’optique de vendre plus par jour que de vendre moins par jour. Je veux continuer à vendre mes plats à 500 FCFA. Mais si je vendais 50 plats par jour, que je puisse vendre 500 plats pour faire mes dépenses convenablement », dit-elle. Elle cultive également sur un champ de 2 hectares, du haricot pour faire face aux dépenses de la restauration.

Etendre les restaurants Mam Sank et mettre en place des fastfoods

En plus d’autres semences burkinabè qui pourraient s’ajouter au menu, Mariam espère ouvrir des restaurants dans plusieurs villes du Burkina. Le projet de – FastFood met locaux burkinabè- est aussi en vue d’ici la fin de l’année 2024. De trois personnes, le restaurant Burkinabè Mam Sank collabore avec 21 personnes.

Julie Jessica/MoussoNews

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